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Photographie Artisanale - Procédés Alternatifs et Anciens
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Colorisation tirage.
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Messages récents
#21
Discussions... / Hello les photographes
Dernier message par BlueSky - 17 Décembre 2025 à 20:33:22Salut à tous, mois c'est Laurent 62 ans et frais retraité
J'ai pratiqué autrefois la photographie argentique, prise de vue et labo noir et blanc et Cibachrome.
J'aimerai mettre à profit le temps qui m'est disponible aujourd'hui pour me replonger dans cet univers
J'ai réalisé très modestement mon tout premier cyanotype aujourd'hui et ma foi l'enthousiasme et déjà présent.
Au plaisir de partager et découvrir
J'ai pratiqué autrefois la photographie argentique, prise de vue et labo noir et blanc et Cibachrome.
J'aimerai mettre à profit le temps qui m'est disponible aujourd'hui pour me replonger dans cet univers
J'ai réalisé très modestement mon tout premier cyanotype aujourd'hui et ma foi l'enthousiasme et déjà présent.
Au plaisir de partager et découvrir
#22
Discussions... / Re : Comment donner plus de se...
Dernier message par Armand - 16 Décembre 2025 à 21:22:21Odette,
Je vais essayer de répondre
sans rien oublier.
Ce que nous avons sans doute tous constaté, et comme déjà dit plus haut, notamment avec nos procédés alternatifs, c'est que ce premier échange concerne la technique. Je vais tenter une analyse. Pour un visiteur, ce qu'il voit, peut-être pour la première fois, perturbe son imaginaire, ses attentes. Un cyanotype, un Vandycke, un papier salé, albuminé, un charbon, une gomme, un oléotype sont autant de rendus colorimétriques et d'aspect de surface sont une surprise. Même s'il en a vu via un écran, l'objet tirage est autrement mieux valorisé en exposition. Pour peu que la/le photographe exploite le/les procédés en y apportant sa patte, sa touche artistique, on entre dans un autre univers.
On peut comprendre que ce visiteur soit désireux d'en connaître d'avantage sur ces techniques. À ce stade, il faut rester vigilant car il y en a qui feignent le noviciat. Bluffer est contre-productif.
Et je pense qu'il faut survoler ces explications, sans trop rentrer dans les détails mais sans rien omettre. Et d'enchaîner sur ce vers quoi tu as détourné le procédé. Parler des accidents apportant une nuance, un élément, parler des rendus possibles avec un oléotype, de l'utilisation de tel support comme médium, de ce qu'il apporte à l'oeuvre, etc, etc.
Je vais prendre comme exemple une expo de l'année dernière pour laquelle j'avais accroché un triptyque de kakémonos. Le sujet était une branche de pin en contre jour, en sider-argent sur papier japonais 9 gr, et en arrière plan, la lune coloriée au pastel gras. Le papier étant semi transparent et extrêmement léger, frémissant au moindre souffle, la lune, sur fond noir était tamisée.
Un couple de visiteurs est venu le premier jour, je ne les ai pas rencontrés car j'avais du m'absenter. La galeriste, à qui ils ont parlé, leur a précisé que je serais présent le lendemain. Ils sont revenus, m'ont questionné et, maladroitement, je n'ai parlé que technique. Quelle fut ma surprise lorsqu'ils ont voulu en savoir plus, pourquoi ce format, pourquoi ce papier ?
J'ai improvisé une ébauche, une mise en forme de présentation, sans fioriture, sincère. J'ai certainement répondu à leurs attente, ils sont repartis avec.
Il me semble que c'est à nous à être attentif. C'est peut-être un défaut de compréhension de notre part, un refuge derrière la technique que l'on maîtrise plus que le discours, un échappatoire pudique.
Pour ce qui est de l'émotion et du questionnement de ton deuxième paragraphe, je ne suis pas persuadé qu'il n'y ait qu'une vérité. Je vais faire une réponse de Normand, ça dépend. Il y aura autant de situations que de visiteurs. Et je vais te répondre en te posant une autre question. Si le visiteur ressent une émotion, ne crois-tu pas qu'il a élaboré sa propre histoire ?
Une amie a retranscrit une histoire personnelle, une blessure. Ses tirages, empreints de quiétude, d'espace voir de vide ont touché ma sensibilité mais l'histoire que je lisais était tout autre que la sienne. J'ai un de ses tirages. Lorsque je le regarde, je lis mon histoire, pas la sienne.
Très intéressant ces échanges.
Armand
Je vais essayer de répondre
sans rien oublier.
Ce que nous avons sans doute tous constaté, et comme déjà dit plus haut, notamment avec nos procédés alternatifs, c'est que ce premier échange concerne la technique. Je vais tenter une analyse. Pour un visiteur, ce qu'il voit, peut-être pour la première fois, perturbe son imaginaire, ses attentes. Un cyanotype, un Vandycke, un papier salé, albuminé, un charbon, une gomme, un oléotype sont autant de rendus colorimétriques et d'aspect de surface sont une surprise. Même s'il en a vu via un écran, l'objet tirage est autrement mieux valorisé en exposition. Pour peu que la/le photographe exploite le/les procédés en y apportant sa patte, sa touche artistique, on entre dans un autre univers.
On peut comprendre que ce visiteur soit désireux d'en connaître d'avantage sur ces techniques. À ce stade, il faut rester vigilant car il y en a qui feignent le noviciat. Bluffer est contre-productif.
Et je pense qu'il faut survoler ces explications, sans trop rentrer dans les détails mais sans rien omettre. Et d'enchaîner sur ce vers quoi tu as détourné le procédé. Parler des accidents apportant une nuance, un élément, parler des rendus possibles avec un oléotype, de l'utilisation de tel support comme médium, de ce qu'il apporte à l'oeuvre, etc, etc.
Je vais prendre comme exemple une expo de l'année dernière pour laquelle j'avais accroché un triptyque de kakémonos. Le sujet était une branche de pin en contre jour, en sider-argent sur papier japonais 9 gr, et en arrière plan, la lune coloriée au pastel gras. Le papier étant semi transparent et extrêmement léger, frémissant au moindre souffle, la lune, sur fond noir était tamisée.
Un couple de visiteurs est venu le premier jour, je ne les ai pas rencontrés car j'avais du m'absenter. La galeriste, à qui ils ont parlé, leur a précisé que je serais présent le lendemain. Ils sont revenus, m'ont questionné et, maladroitement, je n'ai parlé que technique. Quelle fut ma surprise lorsqu'ils ont voulu en savoir plus, pourquoi ce format, pourquoi ce papier ?
J'ai improvisé une ébauche, une mise en forme de présentation, sans fioriture, sincère. J'ai certainement répondu à leurs attente, ils sont repartis avec.
Il me semble que c'est à nous à être attentif. C'est peut-être un défaut de compréhension de notre part, un refuge derrière la technique que l'on maîtrise plus que le discours, un échappatoire pudique.
Pour ce qui est de l'émotion et du questionnement de ton deuxième paragraphe, je ne suis pas persuadé qu'il n'y ait qu'une vérité. Je vais faire une réponse de Normand, ça dépend. Il y aura autant de situations que de visiteurs. Et je vais te répondre en te posant une autre question. Si le visiteur ressent une émotion, ne crois-tu pas qu'il a élaboré sa propre histoire ?
Une amie a retranscrit une histoire personnelle, une blessure. Ses tirages, empreints de quiétude, d'espace voir de vide ont touché ma sensibilité mais l'histoire que je lisais était tout autre que la sienne. J'ai un de ses tirages. Lorsque je le regarde, je lis mon histoire, pas la sienne.
Très intéressant ces échanges.
Armand
#23
Discussions... / Re : Comment donner plus de se...
Dernier message par 0dette - 15 Décembre 2025 à 22:38:34Aussi, je vais prendre le temps de découvrir Libre Interprétation, le principe m'intéresse beaucoup, notamment cette place laissée au silence de l'image et à la lecture libre. Merci encore pour ce partage, il alimente vraiment ma réflexion.
#24
Discussions... / Re : Comment donner plus de se...
Dernier message par 0dette - 15 Décembre 2025 à 22:38:01Salut Armand,
Déjà merci beaucoup pour ta réponse. Tu as prie le temps de bien me répondre et çà j'aime. Aussi ta réponse m'aide à clarifier pas mal de choses. Je vais aussi essayer de répondre comme tu l'as fait pour moi.
Sur la question du public qui s'intéresse d'abord à la technique, je le constate aussi, et c'est justement ce décalage qui m'interpelle. J'ai parfois l'impression que l'entrée par le procédé sert de porte d'accès, mais qu'elle peut aussi devenir une fin en soi si l'auteur n'ouvre pas autre chose ensuite. Ton idée que ce soit à l'auteur d'amener le glissement vers l'histoire me paraît très juste.
Concernant l'émotion qui doit exister indépendamment de toute explication, je te rejoins sur le principe. Si rien ne se passe face à une image, aucun texte ne viendra compenser cela. Là où je m'interroge davantage, c'est sur ce qui se passe après cette première émotion, quand elle existe justement. Est-ce qu'un contexte discret peut l'approfondir sans la contraindre, ou est-ce qu'il risque toujours de la refermer ?
L'exemple que tu donnes d'un paysage banal mais profondément apaisant me parle beaucoup. Dans ces moments-là, je n'ai effectivement pas besoin de comprendre. En revanche, quand je reviens sur une image, parfois des jours ou des semaines plus tard, j'éprouve parfois l'envie de savoir ce qui a conduit à ce point précis, à cet instant, même si cela ne change pas mon ressenti initial.
La solution muséale que tu évoques me semble être une piste intéressante, parce qu'elle laisse le choix au regardeur. Elle impose une séparation claire entre la démarche et l'image, sans les faire se concurrencer. C'est probablement l'une des formes les plus respectueuses de la liberté du visiteur.
Quant à ta position très assumée de spectateur guidé avant tout par l'émotion, je la trouve cohérente et honnête. Elle me pousse surtout à réfléchir à la manière dont on peut proposer un prolongement à ceux qui en ressentent le besoin, sans jamais le rendre nécessaire.
Déjà merci beaucoup pour ta réponse. Tu as prie le temps de bien me répondre et çà j'aime. Aussi ta réponse m'aide à clarifier pas mal de choses. Je vais aussi essayer de répondre comme tu l'as fait pour moi.
Sur la question du public qui s'intéresse d'abord à la technique, je le constate aussi, et c'est justement ce décalage qui m'interpelle. J'ai parfois l'impression que l'entrée par le procédé sert de porte d'accès, mais qu'elle peut aussi devenir une fin en soi si l'auteur n'ouvre pas autre chose ensuite. Ton idée que ce soit à l'auteur d'amener le glissement vers l'histoire me paraît très juste.
Concernant l'émotion qui doit exister indépendamment de toute explication, je te rejoins sur le principe. Si rien ne se passe face à une image, aucun texte ne viendra compenser cela. Là où je m'interroge davantage, c'est sur ce qui se passe après cette première émotion, quand elle existe justement. Est-ce qu'un contexte discret peut l'approfondir sans la contraindre, ou est-ce qu'il risque toujours de la refermer ?
L'exemple que tu donnes d'un paysage banal mais profondément apaisant me parle beaucoup. Dans ces moments-là, je n'ai effectivement pas besoin de comprendre. En revanche, quand je reviens sur une image, parfois des jours ou des semaines plus tard, j'éprouve parfois l'envie de savoir ce qui a conduit à ce point précis, à cet instant, même si cela ne change pas mon ressenti initial.
La solution muséale que tu évoques me semble être une piste intéressante, parce qu'elle laisse le choix au regardeur. Elle impose une séparation claire entre la démarche et l'image, sans les faire se concurrencer. C'est probablement l'une des formes les plus respectueuses de la liberté du visiteur.
Quant à ta position très assumée de spectateur guidé avant tout par l'émotion, je la trouve cohérente et honnête. Elle me pousse surtout à réfléchir à la manière dont on peut proposer un prolongement à ceux qui en ressentent le besoin, sans jamais le rendre nécessaire.
#25
Discussions... / Re : Comment donner plus de se...
Dernier message par NestorBurma - 15 Décembre 2025 à 14:57:58Citation de: 0dette le 13 Décembre 2025 à 17:09:14Bonjour à toutes et à tous,
Je suis nouvelle sur le forum et j'aime les échanges mais ce qui me fait lancé ce sujet, ce n'est pas la pluie et le beau temps. Si je l'ai fait c'est parce que je me pose une question.
Au-delà du procédé lui-même, comment faites-vous pour donner une vraie profondeur à vos images et les inscrire dans une démarche plus narrative ? Je m'intéresse de plus en plus à la façon dont une photo, ou une série de photos, peut raconter quelque chose, transmettre une émotion ou une atmosphère, surtout lorsqu'elle est accompagnée d'un contexte, d'un texte ou d'une intention claire.
Je travaille actuellement sur un projet personnel autour de cette idée et j'aimerais beaucoup avoir vos retours d'expérience. Est-ce que certains d'entre vous prennent le temps d'expliquer leur démarche, de raconter l'histoire derrière une image ou de présenter leurs séries dans un espace en ligne ou ailleurs ? Est-ce que vous avez senti que cela changeait le regard porté sur votre travail, que ce soit par d'autres photographes ou par un public plus large ?
Je serais vraiment intéressé de lire vos avis, vos ressentis ou même vos doutes à ce sujet. Merci d'avance à celles et ceux qui prendront le temps de partager leur manière d'aborder la photographie au-delà de l'aspect purement technique.
Bonjour,
Perso je n'ai jamais (presque jamais) fait des photos le nez au vent, il me faut un cadre.
Donc je vous parle de ce qui déclenche le travail photographique, la profondeur, je ne sais pas ce que c'est, je préfère les photos qui sonnent vrai.
Pour mes photos pro, c'est le sujet qui me donnait le cadre et je racontais une histoire autour de ce cadre (photographe dans le domaine du patrimoine), pour mes photos perso, je me raconte une histoire.
Soit une histoire, un récit, j'aime bien parler tout seul, soit un postulat, le sujet est bleu, le sujet est ombre, le spectateur à 12 ans, je suis immobile, des trucs du genre et ensuite je brode, je réagis à ma proposition, et une fois les photographies terminées, l'histoire n'a plus d'importance.
Pour la base de mon travail perso, j'essaye de montrer que la photographie a toutes les qualités pour rendre intéressant, ce qui à priori, n'a aucun intérêt, mon sujet c'est la photographie.
Ensuite pour des expos, monstration et autre occasion de sortir les images, je raconte une autre histoire, des brides de l'idée initiale et quelques verbiages, mais ce n'est pas important.
Cela a du sens pour moi, c'est ce qui compte, je ne me préoccupe pas beaucoup de mes éventuels spectateurs-lecteurs de mes images.
Je ne sais pas si je réponds à votre questionnement, mais je réponds.
#26
Discussions... / Re : Comment donner plus de se...
Dernier message par Armand - 13 Décembre 2025 à 20:47:31Bonjour Odette,
Bienvenue par ici.
Sauf à me méprendre, je crois que ce sujet n'a jamais été abordé par ici. Quel souffle d'air frais.
Vaste sujet qui n'attend certainement pas qu'une réponse. Je tente la mienne.
De ma très modeste expérience, rares sont les personnes visitant une exposition à demander l'histoire d'une photographie. Je trouve que c'est particulièrement vrai pour les tirages exécutés avec des procédés anciens/alternatifs. Les premiers échanges se font autour de la technique. Ensuite, c'est à l'auteur à amener le discours sur l'histoire, la genèse de la photo.
Je pars du principe qu'une oeuvre doit se suffire à elle même, elle doit susciter de l'émotion, sauf à juxtaposer texte et photo pour que les deux dialoguent. Le discours peut venir après.
J'ai en tète l'exposition de Marc Riboud avec en particulier un grand tirage des Bouddhas de Bamyans. Au delà du fait que c'est un témoignage, ces statues ayant été détruites, c'est le tirage qui m'a époustouflé, principalement son effet pointilliste superbe. Je ne voulais pas d'explication, mon ressenti, mon émotion étaient et restent essentielles et suffisantes.
Lorsque, en balade, vous vous arrêtez devant un panorama, parfois assez commun, qui vous procure un bien être profond, sincère. Avez vous besoin de comprendre pourquoi ?
Il me semble que si le contexte photographique le nécessite, il vaut mieux privilégier la méthode muséale. Un grand panneau disposé en début de parcours retraçant et expliquant la démarche, et plus rien d'autre, les photos vivant seules.
Soit le visiteur ne lit pas, regarde, accroche, s'intéresse et va lire pour mieux s'imprégner puis retourne aux photos.
Soit il lit mais n'apprécie que moyennement la suite, soit il lit et fait sa visite au pas de charge.
Je suis de la première catégorie car sans émotion devant une photo, ce ne sont pas les explications qui me feront l'aimer.
Certains diront que je manque d'ouverture, je ne pense pas.
J'anime un blog, Libre Interprétation. Je donne un thème pour deux mois et ceux qui me font l'honneur de participer acceptent de ne pas donner d'explication sauf si le commentaire d'un visiteur la demande. En revanche, les citations, poèmes sont bienvenus en accompagnement. Je vous invite à le parcourir et me préciser dans quelle catégorie de visiteur, précisée ci-dessus, vous vous trouvez.
libreinterpretationgp.wordpress.com
Armand
Bienvenue par ici.
Sauf à me méprendre, je crois que ce sujet n'a jamais été abordé par ici. Quel souffle d'air frais.
Vaste sujet qui n'attend certainement pas qu'une réponse. Je tente la mienne.
De ma très modeste expérience, rares sont les personnes visitant une exposition à demander l'histoire d'une photographie. Je trouve que c'est particulièrement vrai pour les tirages exécutés avec des procédés anciens/alternatifs. Les premiers échanges se font autour de la technique. Ensuite, c'est à l'auteur à amener le discours sur l'histoire, la genèse de la photo.
Je pars du principe qu'une oeuvre doit se suffire à elle même, elle doit susciter de l'émotion, sauf à juxtaposer texte et photo pour que les deux dialoguent. Le discours peut venir après.
J'ai en tète l'exposition de Marc Riboud avec en particulier un grand tirage des Bouddhas de Bamyans. Au delà du fait que c'est un témoignage, ces statues ayant été détruites, c'est le tirage qui m'a époustouflé, principalement son effet pointilliste superbe. Je ne voulais pas d'explication, mon ressenti, mon émotion étaient et restent essentielles et suffisantes.
Lorsque, en balade, vous vous arrêtez devant un panorama, parfois assez commun, qui vous procure un bien être profond, sincère. Avez vous besoin de comprendre pourquoi ?
Il me semble que si le contexte photographique le nécessite, il vaut mieux privilégier la méthode muséale. Un grand panneau disposé en début de parcours retraçant et expliquant la démarche, et plus rien d'autre, les photos vivant seules.
Soit le visiteur ne lit pas, regarde, accroche, s'intéresse et va lire pour mieux s'imprégner puis retourne aux photos.
Soit il lit mais n'apprécie que moyennement la suite, soit il lit et fait sa visite au pas de charge.
Je suis de la première catégorie car sans émotion devant une photo, ce ne sont pas les explications qui me feront l'aimer.
Certains diront que je manque d'ouverture, je ne pense pas.
J'anime un blog, Libre Interprétation. Je donne un thème pour deux mois et ceux qui me font l'honneur de participer acceptent de ne pas donner d'explication sauf si le commentaire d'un visiteur la demande. En revanche, les citations, poèmes sont bienvenus en accompagnement. Je vous invite à le parcourir et me préciser dans quelle catégorie de visiteur, précisée ci-dessus, vous vous trouvez.
libreinterpretationgp.wordpress.com
Armand
#27
Discussions... / Comment donner plus de sens à ...
Dernier message par 0dette - 13 Décembre 2025 à 17:09:14Bonjour à toutes et à tous,
Je suis nouvelle sur le forum et j'aime les échanges mais ce qui me fait lancé ce sujet, ce n'est pas la pluie et le beau temps. Si je l'ai fait c'est parce que je me pose une question.
Au-delà du procédé lui-même, comment faites-vous pour donner une vraie profondeur à vos images et les inscrire dans une démarche plus narrative ? Je m'intéresse de plus en plus à la façon dont une photo, ou une série de photos, peut raconter quelque chose, transmettre une émotion ou une atmosphère, surtout lorsqu'elle est accompagnée d'un contexte, d'un texte ou d'une intention claire.
Je travaille actuellement sur un projet personnel autour de cette idée et j'aimerais beaucoup avoir vos retours d'expérience. Est-ce que certains d'entre vous prennent le temps d'expliquer leur démarche, de raconter l'histoire derrière une image ou de présenter leurs séries dans un espace en ligne ou ailleurs ? Est-ce que vous avez senti que cela changeait le regard porté sur votre travail, que ce soit par d'autres photographes ou par un public plus large ?
Je serais vraiment intéressé de lire vos avis, vos ressentis ou même vos doutes à ce sujet. Merci d'avance à celles et ceux qui prendront le temps de partager leur manière d'aborder la photographie au-delà de l'aspect purement technique.
Je suis nouvelle sur le forum et j'aime les échanges mais ce qui me fait lancé ce sujet, ce n'est pas la pluie et le beau temps. Si je l'ai fait c'est parce que je me pose une question.
Au-delà du procédé lui-même, comment faites-vous pour donner une vraie profondeur à vos images et les inscrire dans une démarche plus narrative ? Je m'intéresse de plus en plus à la façon dont une photo, ou une série de photos, peut raconter quelque chose, transmettre une émotion ou une atmosphère, surtout lorsqu'elle est accompagnée d'un contexte, d'un texte ou d'une intention claire.
Je travaille actuellement sur un projet personnel autour de cette idée et j'aimerais beaucoup avoir vos retours d'expérience. Est-ce que certains d'entre vous prennent le temps d'expliquer leur démarche, de raconter l'histoire derrière une image ou de présenter leurs séries dans un espace en ligne ou ailleurs ? Est-ce que vous avez senti que cela changeait le regard porté sur votre travail, que ce soit par d'autres photographes ou par un public plus large ?
Je serais vraiment intéressé de lire vos avis, vos ressentis ou même vos doutes à ce sujet. Merci d'avance à celles et ceux qui prendront le temps de partager leur manière d'aborder la photographie au-delà de l'aspect purement technique.
#28
Discussions... / Re : Bonjour à tous
Dernier message par 0dette - 13 Décembre 2025 à 16:52:15Hello Franck, bienvenue sur le forum.
Je suis aussi nouveau par ici.
Je suis Odette.
Je suis aussi nouveau par ici.
Je suis Odette.
#29
Procédés de Tirage / Re : Colorisation tirage.
Dernier message par NestorBurma - 09 Décembre 2025 à 16:15:37Citation de: Bonze le 09 Décembre 2025 à 10:46:15Nestor Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Peux-tu m'en dire plus sur cette technique ? Je suis curieux de cette méthode.
Les pochoirs ce sont des formes découpées, dans du papier, du carton, du Rhodoïd, du zinc, formes que l'on découpe sur mesure pour chaque teinte du sujet.
Ensuite on pulvérise des encres à travers les trous du pochoir, avec un Aérographe, un pompon (tampon de coton ou de laine sur une cale de bois), un pompon par couleur, une éponge. Pour l'encre on choisit des encres transparentes sur base aqueuse.
C'est ainsi que l'on faisait les mises en couleur des cartes postales N&B dans les années 50, avant que la quadrichromie offset ne soit compétitive.
Ensuite c'est affaire de tour de main et de bon goût.
QQ exemples trouvés sur la toile :
https://fr.pinterest.com/abusedupresent/images-dantan-colorisées/
#30
Procédés de Tirage / Re : Colorisation tirage.
Dernier message par Armand - 09 Décembre 2025 à 11:29:50Hello,
Effectivement, suivant le type de papier servant de support, la peinture peut diffuser plus ou moins. Il faudrait utiliser un pinceau ultra fin pour les contours des parties à peindre et remplir, une fois les contours secs, avec un pinceau plus gros.
J'utilise beaucoup du papier japonais 9 gr. Ce dernier est très absorbant c'est pourquoi je privilégie les pastels, gras ou secs, passés au coton tige mais également au pinceau très fin. Comme je l'ai précisé, cela prend du temps. Cependant, j'y prends plaisir car, ainsi, on peut maîtriser la montée de la nuance. La seule limite, c'est le fameux mieux, ennemi juré du bien......
J'ai tout de même une préférence pour les pastels secs. C'est simplement affaire de goût et de sensibilité. Ce que je privilégie, c'est plus suggérer une teinte, tout en douceur, en nuance légère.
Armand
Effectivement, suivant le type de papier servant de support, la peinture peut diffuser plus ou moins. Il faudrait utiliser un pinceau ultra fin pour les contours des parties à peindre et remplir, une fois les contours secs, avec un pinceau plus gros.
J'utilise beaucoup du papier japonais 9 gr. Ce dernier est très absorbant c'est pourquoi je privilégie les pastels, gras ou secs, passés au coton tige mais également au pinceau très fin. Comme je l'ai précisé, cela prend du temps. Cependant, j'y prends plaisir car, ainsi, on peut maîtriser la montée de la nuance. La seule limite, c'est le fameux mieux, ennemi juré du bien......
J'ai tout de même une préférence pour les pastels secs. C'est simplement affaire de goût et de sensibilité. Ce que je privilégie, c'est plus suggérer une teinte, tout en douceur, en nuance légère.
Armand
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