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nom: charbon ?

Démarré par MISONNE, 27 Mars 2014 à 17:43:09

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MISONNE

Nous parlons parfois le procédé charbon ...direct , simple transfert, double transfert ...avec des pigments de notre choix ...
Petite question... ," pourqu'oi appelle t'on charbon ?"

charlesguerin

il me semble que c'est parce que les premier pigment utilisé pour les essai ou pour un bon noir était du charbon / noir de fumé. la gomme peut être aussi considérée comme charbon ?

j'ai bon?

MISONNE

Ha bon , noir de fumé = charbon ...

NestorBurma

<<La description du procédé de Joseph Wilson Swan est précédée d'une longue note historique sur le procédé au charbon. - En frontipice, un spécimen de tirage au charbon selon le procédé Swan d'après une photographie de Robert Faulkner : Portrait de femme en buste ; 14 x 10,2 cm : "Specimen of photographic printing by Swan's carbon process. Study from life by R. Faulkner Bayswater ; Printed by Mawson & Swan, Newcastle on Tyne".<<

Le procédé "carbon process", procédé au carbone a été traduit par procédé au charbon.

MISONNE

Ha ça , je ne suis pas tout a fait d'ac monsieur le detective ...
Déja a l'époque de Poitevin on prononçait procédé "charbon " !!!

remi

Peut etre tout simplement parce que les premiers pigments utilisés étaient ce qu'ils avaient sous la main, et je pense que du charbon pulvérisé devait se trouvait tres facilement a cette époque, aujourdhui aussi ceci dit...

Rémi

MISONNE

Pour ça ..., ça va etre drole avoir sous ma main un charbon pulvérisé ...!!! mais je n'ai jamais eu et vu ???

remi

Et du charbon de bois qu'on reduit en poudre, c'est ce que je veux dire par la.

Rémi

MISONNE

Ha , j'avais compris autre chose ... merci ...

Armand

C'est ce que j'avais compris aussi, du charbon de bois réduit en poudre, mais je n'ai aucune certitude. Mais c'est peut-être pour çà qu'on parle de velouté du rendu des tirages au charbon.

NestorBurma

Citation de: MISONNE le 27 Mars 2014 à 19:02:59
Ha ça , je ne suis pas tout a fait d'ac monsieur le detective ...
Déja a l'époque de Poitevin on prononçait procédé "charbon " !!!

http://www.photo-arago.fr/C.aspx?VP3=CMS3&VF=GPPO26_3_VForm&ERIDS=2C6NU0OBY4CR:2C6NU0O5O7X1:2C6NU0O3A3A3

Et si l'on remonte plus loin, c'est Fox Talbot, toujours un anglais, donc toujours carbo-charbon-carbone

Collet

Longue histoire :
Monsieur POITEVIN a découvert qu'une couche de gélatine dans laquelle était introduit de la poussière de charbon et sensibilisée avec du bichromate de potassium devenait insoluble après exposition au soleil.
L'histoire de ce procédé est archi-connue et a fait couler beaucoup d'encre.....
On pourrait en faire un roman avec divers chapitres car tel que présenté au tout début, on n'obtenait  qu'une image très contrastée, exempte de demi-teintes.
Bref, IL est impossible de décrire les principaux de ce procédé dans un forum et comprendre le mécanisme du transfert par exemple.
Quant à la poussière de charbon, Poitevin a pris ce qu'il trouvait à l'époque.
Laquelle servait aux fabricants de plaque de cuivre destinées à la gravure pour polir  ces plaques.
M. de Brébisson trouva que certaines diatomées étaient aussi efficaces pour se faire.
J.C

NestorBurma

Comme vous ne lisez pas les liens,
Je copie ce texte

Le tirage au charbon fait partie des procédés dits pigmentaires. La propriété d'insolubilité de la gélatine associée au bichromate de potassium après une insolation découverte par Henry Fox Talbot en 1852 est reprise par Louis-Alphonse Poitevin en 1855. Il améliore le procédé en incorporant du noir de carbone à ce mélange. Deux techniques de tirage au charbon vont coexister, l'une dite charbon direct, consistant à utiliser un papier texturé assurant la cohésion au support lors du dépouillement et l'autre dite charbon transfert, apparaissant après 1860, consistant à transférer après exposition la couche image humidifiée en l'appliquant sur un nouveau support.
Afin de réaliser une épreuve au charbon, une feuille de papier est enduite d'une couche de solution tiède de gélatine contenant du bichromate de potassium et du noir de carbone. Après séchage, elle est insolée par contact derrière un négatif. L'image est dépouillée dans de l'eau tiède. Les parties devenues insolubles emprisonnent le pigment. L'image se forme en relief, à partir de couches plus ou moins épaisses de gélatine pigmentée. Pour les maintenir planes, les épreuves sont contrecollées sur carton.
Des papiers pré-enduits sont commercialisés après 1860 tels les papiers au charbon satin Fresson et des variantes vont être développées comme l'ozobromie au XXe siècle.
Le procédé au charbon fournit des images très stables. Quant aux tirages pigmentaires, leur stabilité à la lumière dépend du colorant ajouté. Des déformations du carton de montage peuvent apparaître à cause des tensions exercées par la couche de gélatine. Sur les tirages non montés, un léger relief peut être observé tout comme des craquelures superficielles de la couche gélatinée sur les épreuves de taille importante.

Collet


excellent résumé ;
J.C

NestorBurma

Citation de: Collet le 28 Mars 2014 à 08:08:17

excellent résumé ;
J.C

Ou l'on voit bien que l'on passe de carbo à carbone à charbon

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