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heliogravure au grain sur plaque de cuivre

Démarré par hervesachy, 01 Juin 2008 à 14:14:06

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hervesachy

bonjour a tous je fais actuellement des recherches pour réaliser cette technique
ma premiére difficulté est pour moi de réaliser un positif noir et blanc d'une taille égale a ma plaque de cuivre.je nesuis pas du tout initié dans le dévellopement photo,je n ai pas la possibilité de me lancer dans ce domaine,étant depuis longtemps graveur sur cuivre,mon atelier est déjà plein de produits chimiques divers et variés.Aussi j'ai pensé à une alternative séduisante pour exposer la gélatine bichromatée de l'héliogravure :la projection par épiscope d'un document positif opaque (photo papier,dessin,etc...) sur le papier gélatiné bichromaté (papier que l'on reporte aprés sur le cuivre grainé).
Est ce que quélqu'un pourrait me dire si cela est possible, si il y a encore des uv à la sortie de l'episcope capables de sensibiliser la gélatine bichromtée
j'ai fait l'essai à traver un négatif 24.36 n et b mais avec un projecteur diapo et sur un film photosensible puretch :ok,mais ce film photopolymer ne varie pas en épaisseur en fonction de l'insolation donc les demi-tons ne peuvent etre obtenus autrement qu'avec une trame.
L'avantage de l'héliogravure réside dans ce que l'epaiiseur de gélatine va varier selon les uv reçus et on pourra obtenir des gris sans trame.
Si quelqu'un peut me répondre à propos de ll'épiscope : merci

Edouard Franqueville

Si j'ai bien compris, l'héliogravure fonctionne sur le meme principe que le tirage charbon (la gélatine devient soluble une fois exposé aux uv). Suivant la taille que vous voulez obtenir, l'idéal serai de faire un inter-négatif positif, et d'exposer votre plaque de cuivre par contact soit avec un chassis presse au soleil , soit avec une insoleuse.

Pour l'internégatif il y a plusieurs solution, la plus simple c'est de scanner le négatif et de l'imprimer sur un papier transparent compatible avec votre imprimante, la seconde est de tirer votre négatif sur un film sensible a la dimension que vous voulez, sinon il reste la flasheuse, mais si vous voulez dépassez le 4x5 inch ca risque de devenir tres cher

Collet

nota: la gélatine ne devient pas soluble quand elle a été exposée aux UV, c'est plutôt le contraire dès qu'elle contient du bichromate de Na ou de K. Relire son Poitevin préféré...
Jacques Collet

Lionel

Pour répondre à Hervé, l'épiscope n'insolera jamais une gélatine bichromatée...

Les rayons UV sont les seuls suffisament actifs pour ça, et par projection à travers les verres d'un objectif, ils perdent beaucoup de leur puissance.

L'image projetée par l'épiscope est déjà éclairée par une lumière reflechie par le document lui-même. C'est une perte enorme de puissance de la source.

La solution serait d'aller dans le sens des tirages Fresson, c'est à dire l'utilisation d'un arc éléctrique puissant et riche en UV, à travers un document à projeter par transparence, et non par reflexion. Je crois que dans votre cas, ce serait encore plus compliqué que de vous mettre au labo photo pour agrandir vos documents. :)

hervesachy

merci à tous de m'avoir répondu si rapidement ;surtout pour l'idée d'utiliser un épiscope qu'il me faudrait acheter sans doute pour rien.Pour le moment je vais sans doute m'orienter vers la composition de positifs noir et blanc numériques sur film transparent jet d'encre avec le maximum de résolution.
par contre en projetant un négatif sur un film puretch sensible aux uv j'ai réussi à otenir une image photo positive sur le film :donc il y bien encore des uv à la sortie du projecteur diapo (il faut 5 à 10 minutes d'expo au lieu de 48 sec avec une expo-contact ) ce qui me permets de penser qu'on doit pouvoir utiliser un postif photo et l' exposer avec le projecteur diapo sur une gélatine bichromtéé à condition d'y mettre plus de temps d'expo.(et à un distance réduite)
Pour ceux qui ne connaissent pas le film puretch ils'agit d'un film photosensible aux uv à laminer sur suport metallique et qui permet la photogravure:son avantage c'est son coût modéré et aussi sa facilité d'utilisation et aussi la non-toxicité de sa mise en oeuvre.Par contre,avec ce film puretch on n'a pas de dégradé dans sa réction aux uv ce  qui oblige soit d'utiliser une trame ou un filtre photoshop (bruit).
c'est pourquoi l'héliogravure se rapproche plus de la photo où les demi-tons de gris sont sans aucune trame.
Tout ça ressemble beaucoup au tirage au charbon
J'ai réussi à faire enfin un papier gélatiné sans bulles sans poussiéres et sans gondolement du papier.
Maintenant j'attends la livraison du bichromate pour sensibiliser le papier gélatiné.
est ce que quelqu'un connait sur ce forum une adresse où on peut commander facilement ce genre de produits chimiques (par internet)?
merci à tous pour votre avis et conseils :)

Lionel

Hervé,

Je doute de toute façon, qu'une gélatine bichromatée réagisse au flux d'un projecteur diapo... Même en remplaçant l'ampoule par une source UV commune, les temps d'exposition serraient insupportables en attente...

Pour le bichromate  (nommé aujourd'hui Dichromate), vous pouvez en trouver ici : http://www.sordalab.com/catalogue/famille.php?num=37&lettre=P à un peu plus de 12 euros les 500g :)

Edouard Franqueville

Citation de: telloc le 03 Juin 2008 à 20:05:29
nota: la gélatine ne devient pas soluble quand elle a été exposée aux UV, c'est plutôt le contraire dès qu'elle contient du bichromate de Na ou de K. Relire son Poitevin préféré...
Jacques Collet

J'ai eu un doute, mais je referrais surement l'erreur :)

hervesachy

merci pour les renseignements je suis allé sur le site de sordalab mais apparemment ils ne livrent pas de produits chimiques pour les particuliers
pour le gélatine ,est ce que quelqu'un a un truc pour eviter le gondolement du papier pendant le sêchage : j'ai essayé plusieurs sortes de papier pour couler la gélatine: canson 180 gr,240 gr rien à faire ça gondole !!
actuellement j'essaye aussi sur du papier photo jet d encre 280gr ,esperons que ça ira mieux

Edouard Franqueville

je n'ai pas essayé avec un tirage charbon, mais peut etre qu'avec une presse a chaud pour tirage ?

Collet

une vieille combine consiste à humidifier une feuille grand format (format raisin) puis à coller les bords de celle-ci sur un support genre plaque de verre ou mélaminé épais avec du papier kraft collant. Au séchage, le papier est tendu comme  une peau de tambour.
tous les étudiants de beaux arts prodédaient ainsi pour tendre leurs "panets".
A noter que les canson 180 gr ou 240 sont bien légers pour ce genre d'exercice. Je conseille plutôt le lavis technique de Vinci en 300 grammes.

Lionel

C'est très bizarre, il y a quelques mois, j'ai même commandé du Brome chez Sordalab et pourtant je suis loin d'être un établissement scolaire ! Il faudrait essayer de leur envoyer un petit mail gentil pour leur demander...

Pour le problème du papier qui gondole, je rejoinds Jacques, il faudrait déjà un papier plus épais. Lorsque je prépare mes papiers gélatino-chlorure, je fais toujours attention de bien détremper la feuille. J'attend qu'elle se gorge d'eau au maximum. je la pose ensuite sur une plaque de verre et avec un tampon de papier absorbant, j'enleve le surplus d'eau sans exagerer. Ca me permet aussi de bien plaquer le papier contre le verre, de chasser les bulles d'air. Ensuite je coule ma gélatine et je l'aisse secher le tout. EN general, ça ne gondole pas, mais le sechage est plus long...

Collet

C'est d'ailleurs la "combine" pour faire du papier charbon .
mais encore une fois papier léger engendre des ennuis.
jacques collet

Collet

J'en rajoute une couche si je peux écrire.... Lorsque Monckoven fabriquait du papier charbon, il humidifiait son papier à l'eau chaude pour détendre les fibres du papier et là seulement il faisait tourner sa machine. Cette même pratique était encore en cours chez feu-Guilleminot pour le papier bromure ou tout au moins le papier passait dans une étuve avec de l'air humide à 80%.
Concernant l'héliogravure au grain dont c'est le sujet, il existait un manuel Roret  mais datant un peu et comportant pas mal d'erreurs "voulues".  une copie sur CD sera bientôt disponible.
N'est pas héliographiste qui veut ou alors il faut une certaine constance et ne pas s'éparpiller dans cent procédés.
Le fondateur de notre association pratique depuis plus de trente ans et il me dit souvent qu'il en apprend encore tous les jours.
Comme disait je ne sais plus qui : Après cent ans, je commence à connaître mon métier !
Jacques Collet

Edouard Franqueville

Citation de: telloc le 06 Juin 2008 à 19:51:32
une vieille combine consiste à humidifier une feuille grand format (format raisin) puis à coller les bords de celle-ci sur un support genre plaque de verre ou mélaminé épais avec du papier kraft collant. Au séchage, le papier est tendu comme  une peau de tambour.
tous les étudiants de beaux arts prodédaient ainsi pour tendre leurs "panets".
A noter que les canson 180 gr ou 240 sont bien légers pour ce genre d'exercice. Je conseille plutôt le lavis technique de Vinci en 300 grammes.


Je confirme que c'est comme ca que je fais pour les tirages barytés de format supérieur a 50x60, kraft sur mélaminé (agglo) avec un revetement lisse (blanc, noir plaquage bouleau etc ...) type ikea, en général c'est de la récup.
Le kraft gommé se vends en rouleau de plusieurs épaisseurs, pour les tirages on prends la plus grande, la tension du papier est impressionante la premiere fois qu'on décroche le tirage de la plaque de séchage, cela produit un craquement assez sec, cette méthode de séchange permet aussi de limité la monté des noirs au séchages en conservant les fibres du papier étirées.

hervesachy

bonjour à tous
merci pour tous ces conseils pour la fabrication du papier gélatiné pour l'héliogravure.J'ai fait de nombreux essais sur papiers:les résultats ne sont pas évidents.D'aprés mes recherches bibliographiques il me faut une couche d'enciron 100µ de gélatine humide ce qui fait un temps de sêchage bien longs environ 3 jours ce qui a fait que le papier finit bien par gondoler un peu et en plus les moisissures sont arrivées.
J'ai donc coulé ma gélatine sur du plexiglas et j'ai rajouté quelques gouttes de formol à la préparation :plus de probleme de planéité et plus de champigons.Je pense pouvoir me passer du papier comme support car pour l'héliogravure,une fois la gélatine insolée j'applique la plaque de cuivre dessus et les parties durcies par les uv adhèrent au cuivre.Ca c'est pour la première méthode.
Car on peut couler directement la gélatine sur le cuivre (plus simple) et graver au perchlorure de fer à travers cette couche qui aux endroits exposés résiste ( proportionellement à la lumière reçue ) à l'attaque du mordant.
Enfin tout ça c'est de la théorie,car je me doute bien qu'il y aura des petits détails à régler.
pour ceux que ça interesse à cette adresse une vidéo sur l'hélio:
http://www.tv5.org/TV5Site/mains_merveilles/heliograveur.php?url=http://213.41.65.178/akamareal/tv5/teleparis/heliograveur_250105.rpm
salut à tous

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