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Parfois le dimanche matin...

Démarré par Lionel, 04 Mars 2012 à 11:08:07

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Lionel

On ouvre le supplément du journal et qu'est ce qu'on y trouve ?

Julien !  :)

Christian R

Ca fait toujours plaisir et ça encourage.
J'espère que Julien aura des retours

J.felix

Je ne sais pas si ça apporte grand chose mais c'est vrai que ça fait toujours plaisir. Deux bémols tout de même j'avais cité Disactis et Remi, ça a été remplacé par vos lieu de résidence et Eric à Strasbourg a disparus...pourquoi ?
Et je déteste qu'on recadre mes images sans me le demander.
Mais on ne va pas cracher dans la soupe ça flatte l'égo, donc ça fait du bien. 

Repliquant

Bonsoir,

Sympa l'article ! Quelques petites remarques tout de même suite à des imprécisions... Une vingtaine de collodionnistes en Europe, cela fait peu je pense... nous sommes bien plus nombreux que cela. M'est avis que nous sommes plus que vingt déjà rien qu'en France...  :D

James Ambrose Cutting (1814-1867) a juste voulu breveter la technique des positifs au collodion sur verre. Il n'en est pas l'inventeur loin de là. Il n'eut d'ailleurs pas eu gain de cause et ses nombreuses demandes de brevets déposées à partir de 1854 sur le sujet furent rejetées.

Il semblerait que ce soit Frederick Scott Archer qui, le premier, découvrit la possibilité de réaliser des images positives sur verre. La première méthode pour réaliser des positifs sur verre au collodion fut publiée en juillet 1851 dans The Art Journal, à l'occasion d'une communication de Fallon Horne.

En France, le premier inventeur d'une méthode de positifs au collodion sur verre fut Adolphe Alexandre Martin (1824-1896). En 1852, il publia son « Procédé pour obtenir des épreuves positives directes sur glace », déposé le 20 juillet de la même année à la Société d'Encouragement.

Toutes ces informations proviennent d'un mémoire rédigée par une restauratrice en photographie issue de l'Institut National du Patrimoine et ayant pour sujet la restauration de cinq ambrotypes.

A bientôt !

Repliquant

J.felix

Tout le monde connais la presse régionale...2 heures d'entretient pour un gros résumé. J'ai en effet parlé d'une vingtaine, mais je parlais de ceux comme sur ce forum qui pratique quasi quotidiennement, j'avais également précisé que si l'on prenait en compte tout ceux qui pratique de près ou de loin on devait largement dépasser la centaine rien qu'en France.
J'ai passé 2 heure avec une personne qui au bout de 1h30 alors qu'elle avait des plaques en mains depuis le début, m'a demandé avoir le résultat final sur papier; il a fallu que je la force à regarder la vidéo de Lionel faisant un ambrotype...alors que veux tu que je te dise presque tout les grands anciens on été cité, c'est un magazine ultra généraliste offert avec l'édition dominical du journal, les lecteurs comme les journalistes se foutent de savoir qui à inventé quoi...je pense d'ailleurs que l'article suivant sur ce qu'est devenu Cindy (vache primé au salon de l'agriculture 2011) à suscité beaucoup plus d'intérêt au prés des lecteurs que ma petite personne. 

luphot

Mon cher Fabien, il semble que Scott Archer ne fût qu'un répliquant:
Dans ce livre (réedition de 1854) G Le Gray dit avoir été le premier à utiliser le collodion dès 1849 pour améliorer la finesse de l'image sur papier, puis  l'avoir utilisé sur verre et obtenu ainsi un positif direct. Il a publier ses résultats en 1850, traduction faite la même année en angleterre...et COMME PAR HASARD Scott Archer publie ses résultats l'année suivante!!

voir page 89-90 du livre original (édité par lerebours et secretan!) ou pages 106-107 de la numérisation sur ce site:
http://www.camera-obscura.org/notices/99341/book/

Lionel

Ha l'Histoire... Ce sera finalement toujours sujet à débat (La Guerre entre Niepce et Daguerre à savoir qui a inventé quoi doit encore traîner sur le net). Et comme on n'y était pas, on se fie à ce qu'on lit ci et là. :)

Avant Le Gray, un autre dont j'ai oublié le nom avait déjà fait mention de l'utilisation du Collodion comme milieu apte à recevoir des sels argentiques.

Toute invention est le fruit d'un assemblage d'autres petites inventions avant elle, vive les brevets !

Au delà du fait que le lecteur en pantoufles du dimanche matin, il est vrai, ne relèvera pas trop les subtilités historiques, c'est en revanche une réalité : Les journalistes généralistes sont une calamité ! Ils veulent parler de tout en employant de jolis mots, mais c'est une catastrophe.

Anecdote rapide : Un journaliste m'avait interrogé une fois sur le procédé de Niepce, et j'avais été assez loin dans l'explication en précisant qu'il révélait ses plaques à l'essence de lavande, à l'huile de prétrole, avec d'autres solvants encore de la famille des hydrocarbures pour résumer.

Quelle erreur... Ca s'est presque transformé en : Niepce imprimait ses photos avec du super sans plomb 98.

Repliquant

Julien, quand je parle d'imprécisions, je ne dis pas que tu en es l'auteur loin de là... Je parle de l'article tout simplement. Après, je sais qu'entre ce que l'on communique aux médias et ce qui en est fait, il y a une marge d'erreur qui est souvent très appréciable (mais peu appréciée par celui qui est interviewé).

Fabrice, le débat sur la "paternité" de l'invention du collodion en tant que procédé photographique entre Legray et Scott archer est vieux comme le collodion ou presque et pour l'instant, les deux théories s'opposent. Si Legray est en effet le premier qui évoque l'intérêt du collodion, il est généralement admis que Scott Archer est le premier à communiquer des formules pouvant être vérifiées et qui produisent indubitablement un résultat.

Après, le débat reste ouvert... et je ne suis pas contre le ré-ouvrir et faire des recherches sur le sujet si d'autres sont intéressés.  ;)

A bientôt.

Repliquant


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