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Re : Retour d'expériences ?

Démarré par Christian R, 13 Janvier 2012 à 14:19:18

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Christian R

Les bulles......
On ne les voit pas lorsqu'on sort le papier du bain d'albumine et ces bougresses n'apparaissent que pendant le séchage. Je pense qu'il s'agit de gaz ou d'air contenu dans les fibres du papier qui ressortent.
Peton préparer le papier au préalable afin que ces bulles aient quitté le papier avant qu'on le passe à l'albumine ? (mouillage ou autre ?????)
J'ai essayé le COT 320.....direction poubelle. Je pense qu'il boit trop (comme disait ma grand-mère)

Christian R

Je voulais dire "peut-on". Là, c'est le correcteur d'orthographe qui m'a fait faire une blague

Lionel

Quel papier utilises-tu Christian ?

Avec un papier très fin, normalement, ça ne bulle pas.

Christian R

Le papier, c'est du Vinci 200 g, le même qui a parfaitement fonctionné il y a quelques jours.
J'essaierai le crob'art ou le Fabriano dès que possible.

Collet

chris,
tu t'es mélangé les petons !!!

Christian R

C'est l'étendage du nitrate qui me pose problème, je ne parviens pas à trouver de technique autre que la flottaison (flottage ?) pour sensibiliser la feuille. Un essai fructueux au puddle pusher m'a fait espérer, mais la suite a été catastrophique (bon, OK, le mot est un peu fort), l'albumine se ramollit et part au fur et à mesure de l'étendage et c'est une sorte de pâte peu ragoûtante que j'étale.
J'ai fait un essai ce matin avec un brumisateur de jardin (sur une feuille simple avec de l'eau pour voir) mais ce n'est pas régulier quel que soit le réglage de la buse. Les gouttes se réunissent sur la feuille en formant des bulles.
Je vais finir par envisager le flottage, mais ce qui me fait redouter cette façon de faire, c'est la consommation en nitrate et surtout l'obligation d'en préparer une grosse quantité afin qu'il y ait assez de produit dans le fond de la cuvette.
Questions :
Le bain restant est récupéré, MAIS ne se charge t-il pas en sel au fur et à mesure que l'on y plonge les feuilles ?
Si c'est le cas, n'est-ce pas dommageable pour une utilisation future du bain de sensibilisation ?
Et finalement, si ce n'est pas dommageable, pourquoi ne pas saler directement le nitrate ?

Oui, beaucoup de questions ce matin

Lionel

Bonjour Christian  :)

Les anciens ont a peu près tout essayé avant nous et selon eux, la flottaison reste ce qu'il y'a de plus simple et fiable.
Les autres méthodes doivent sans doute fonctionner, mais le taux de ratage doit être assez élevé.

Lorsque le Chlorure d'Argent se forme dans les fibres du papiers, une partie de nitrate de sodium retombe dans le bain, mais ça n'a pas d'incidence. (Je me demande même si ce ne serait pas un peu utile...)

Le Chlorure d'Argent est un sel presque insoluble dans l'eau. Si tu jettes une solution salée dans ton bain de Nitrate d'Argent, le Chlorure d'Argent va précipiter instantanément en gros flocons au fond de la cuvette.  C'est un peu le principe des émulsions Argentiques si l'on ajoute de la gélatine avant de précipiter.
Donc tu ne pourras jamais avoir de Chlorure de Sodium en l'état dans ton bain de Nitrate d'Argent.

Il faudrait que tu lises le Traité de van Monckhoven (trouvable sur Googlebook), il parle de la consommation des bains de sensibilisation et de leur entretien.
Je n'ai plus les chiffres en têtes, mais il suffit de compter le nombre de feuilles qu'on sensibilise pour savoir combien de Nitrate d'Argent et d'eau on doit rajouter ensuite.
Pour le papier Albuminé, il faut également laisser à demeure dans le flacon de stockage de la solution de Nitrate d'Argent, un petite quantité de Kaolin afin de garder la solution claire. En effet, l'Albumine laisse des substances organiques dans le bain de Nitrate d'Argent qui le noircissent comme de l'encre en peu de temps.

remi

monckhoven annonce qu'il faur rajouter 14 grammes de nitrate d'argent, une fois que le bain a sensibilisé 100 feuilles 18x24 cm.

Rémi

Lionel

0,14gr par feuille 18x24, ça reste raisonnable.  :)

L'entretien est assez économique, c'est juste le bain de départ qui devient un petit investissement en ces temps de "crise".

Matthieu

L'essence sera bientôt plus cher que le nitrate d'argent  ;D
On pourra donc faire plein de photo mais tous à pied...

Christian R

Merci pour ces lumières, j'en apprends tous les jours et je prends note.
Oui, bien sûr que les anciens ont à peu près tout essayé, sauf qu'ils n'ont pu essayer que ce que les outils de leur époque leur permettaient. Si on en était resté là, pas d'insolation sous lampe UV, pas d'eau courante....
La gomme étant ce que je connais le mieux, lorsque je me plonge dans le traité de Puyo, je mesure le fossé. Un étendage au rouleau mousse est quand même bien pratique pour la régularité de la couche (il faudra d'ailleurs que j'essaie le rouleau de mouton pour étendre de l'albumine......), forcer un dépouillement avec un brumisateur sous pression est plus commode que frotter avec de la sciure......
Je pense que pour les autres procédés, il en est de même, on dispose d'outils que les anciens n'avaient pas, il faut juste voir si ça fait avancer le schlimblick (là, pas sûr de l'orthographe, même après vérification) ou pas

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