Hello,
Ouf, pourquoi pas.
Au delà de la difficulté d’étaler l’émulsion, il y d’autres paramètres à envisager.
Avec le cyano, la température ambiante et du support importe peu voir pas du tout.
Avec l’émulsion liquide, la température est cruciale. Il faut la chauffer pour la liquéfier. Ici on peut envisager un bain-marie à proximité du lieu de travail. En revanche, si le support est froid, la gélatine va figer quasi instantanément. L’avantage c’est qu’il n’y aura pas de bavures, l’inconvénient c’est qu’il y aura sans doute des traces de pinceau. C’est d’ailleurs un inconvénient qui peut se transformer en avantage d’un point de vue esthétique.
L’émulsion est beaucoup plus rapide que le cyano et sensible à la lumière. Il faut donc étaler en lumière inactinique. Lampe frontale rouge sans éclairage de lampadaire. La gestion du temps d’exposition reste à maitriser.
Après, il faut la chimie. Révélateur à la brosse de tapissier, idem pour le bain d’arrêt dont on peut se passer puis pour le fixateur. Rinçage, pas au jet d’eau sous peine de voir tout foutre le camps mais plutôt à l’arrosoir.
Ça a été fait sur des murs en intérieur. Il faudrait chercher sur la toile pour tirer quelques enseignements.
Armand