En effet, j'ai aussi l'impression que Jacques et Erick doivent écrire leur message trop vite et mélanger les termes Gélatinage et Tannage dans ce qu'ils veulent dire.
Le Gélatinage est un encollage. Il créé une barrière entre le pigment et les fibres du papier.
Le Tannage élève le point de fusion de la gélatine et la durci.
De mon point de vue donc, Le Gélatinage est indispensable pour certains papiers peu encollés à la fabrication.
Le Tannage n'est à mon sens indispensable que si on compte passer à un moment ou un autre le tirage à une température élevée, afin de ne pas fondre la couche de gélatine. Il la rend également moins fragile aux blessures éventuelles qui peuvent être causées par un petit pinceau de retouche trop dur.
Comme certains tests viennent d'être faits au niveau des Aluns, il est bon de ne déposer qu'une couche mince de gélatine sur le papier si on veut que ce soit tanné efficacement. La couche de gélatine ne doit de toute façon pas être épaisse puisqu'on enrobe simplement les fibres.
Le Formol, quant à lui, a une action tannante hyper puissante qui se moque un peu de l'épaisseur de la couche à tanner.
Mais encore une fois, certains papiers n'ont pas besoin de cette couche de gélatine. Les papiers Aquarelle sont par exemple généralement bien encollés à la fabrication. Il faut tester... Le Montval, comme je l'ai écrit, fait partie des papiers que je n'encolle pas. Même en passant plus de 5 couches de gomme au Noir de Fumée, les blancs du papiers ne sont vraiment que très peu affectés.
Aussi, certains pigments peuvent accrocher plus que d'autres. Il faut tester comme toujours, échouer, recommencer et y arriver... C'est une grande règle personnelle que chaque pratiquant doit bien intégrer pour avancer.