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Procédés, pic UV et autres sources de lumière.

Démarré par Armand, 07 Janvier 2023 à 13:31:28

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Armand

Hello zatous zétatous,

J'initie ce fil afin de faire appel à vos connaissances pour tenter de rassembler les données sur un paramètre important dans nos pratiques, à savoir la longueur d'onde à laquelle nos procédés sont sensibles.
Comme je l'ai dit dans un autre fil, il y a suffisamment de paramètres à gérer pour se priver d'écarter celui-ci lors de nos découvertes et autres essais. Au même titre que tous les papiers et autres supports ne se valent pas, toutes les sources lumineuses apportent leur lot de surprises.

Partageant cette envie de vouloir tirer le meilleur de ces pratiques, toute référence sera utile; rapports d'essais, thèses, mémoires, fiches industrielles ou de laboratoires conforteront ces données.

Ces données existent peut-être sur les forums étazunien, ma flemme de chercher tentant, en vain, de cacher mon anglais plus que médiocre, j'ai fait l'impasse.

Pour commencer voilà ce que j'ai glané :

Cyano :385_400 nm ( lu sur ce forum )
PT/PD :259 à 380 nm ( lu sur ce forum )
DAS : 335 nm ( lu sur le site Phototypie.org )
Bichromates :365 nm ( lu sur ce forum )

Qu'en est-il pour les autres procédés utilisant les sels d'argent, collodion, daguerréotypes, etc ?

Merci d'avance pour la communauté.

Armand

Armand

Hello,

Voici en substance ce que nous apporte HK dans un autre fil :

Dans une solution de cyanotype le composé optiquement actif est l'oxalate de fer (Fe3+) qui absorbe fortement la lumière dans la gamme 250 à 420 nm (UVA et bleu), beaucoup moins pour des longueurs d'onde plus grandes.
Mais sur le papier au cours du processus de formation du bleu de prusse, intervient un autre composé, le ferrocyanure qui absorbe assez fortement la lumière dans la bande  de 360 à 450 nm.
Il y a donc compétition pour l'absorbtion de la lumière au cours de la réaction entre ces deux composés. Et de fait, dans la bande UVA, l'optimum se trouve aux alentours de 365 nm. Pour une solution de cyanotype, la fraction de lumière absorbée par la substance photoactive est de 65% à 365 nm et de seulement 3% à 420nm.
Cela explique également pourquoi le cyanotype est moins sensible/rapide que d'autres procédés à base de fer où cet effet d'"auto-masquage" ne se rencontre pas.


Merci à lui.

D'autre part, j'ai effectué quelques recherches sur le web avec, comme mots clefs, spectrophotométrie, UV, sels de fers, sels d'argent sans succès. Je suis tombé sur des énoncés de sujets de bac voir bac ++ dans lesquels on parle de longueur d'ondes mais aucune donnée utiles pour nous.

Armand

Armand

Hello,

Ron Talis écrivait :

Le palladium platine est sensible de 259nm à 380nm, avec une courbe en cloche entre ces deux valeurs (Arentz fig 2.71).

Le kallitype est plus sensible que le palla,
le cyano est moins sensible que le palla,

à titre de comparaison:
si le palla est à 10mn le kallitype est à 8,
le cyano peut aller jusqu'à 20mn

Le cyano est quasiment non solarisable.
Il ne faut pas avoir peur de surexposer un cyano
car on peut facilement le blanchir après coup.
La formule du new cyanotype (Ware) est légérement plus sensible que
le cyanotype classique. On peut mélanger les deux.

Ron Talis: https://www.mikeware.co.uk/mikeware/downloads.html

Hk : https://www.mikeware.co.uk/downloads/-Cyanomicon.pdf

Armand


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