Tout d'abord, je pense qu'il faudrait préciser quel poids donc quelle épaisseur est visé. En effet, on ne manipule pas du tout de la même manière un papier de 5 ou 6 gr qu'un 300 gr. Je dirais qu'en de 40 gr, c'est franchement mariole pour ne pas les déchirer. Il faut quasiment se fabriquer des outils spéciaux pour la manipulation une fois mouillés.
J'ai également, comme Laurent, cette boîte d'échantillons de chez Lucas. Cette maison est très sympa, réactive et répond aux questions même si leur priorité n'est pas la photo. Bref, dans cette boîte d'échantillons, il n'y a, de mémoire, que des papiers d'un poids inférieur ou égal à 110 gr. Il faut le savoir.
Un autre point à prendre en compte, c'est l'état de surface. Parmi les papiers de faible grammage, pour ceux que je connais aucun n'est totalement lisse. Difficile de décrire comme çà mais comme ce sont des papiers dont les fibres sont longues et entre-croisées, on peut dire qu'ils sont rugueux. Mais çà n'a rien à voir avec un papier aquarelle grain fin. Rien à voir non plus avec l'aspect d'un papier baryté très doux et très lisse.
Ensuite, ces papiers n'étant pas gélatinés, ils pompent comme du buvard. Voici un exemple de cyanotype :
https://aboleo57.wordpress.com/une-autre-facon-de-photographier/alternatif/#jp-carousel-1042La soupe a été passée sur l'autre face. Si bien qu'au verso (côté soupe) le cyano est bien présent partout, même sur les grandes fibres. En revanche, au dos (celui présenté ici), l'image est bien présente sauf sur les ligues fibres. C'est une particularité du papier Unryu mais il met en exemple la transparence de ces papiers fins.
Voilà ce que j'ai pu observer.
A+