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Négatif papier ciré sec

Démarré par Alexis Gaillac, 01 Février 2011 à 21:03:51

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Alexis Gaillac

Quelques questions supplémentaires aux praticiens, avant de me lancer dans l'aventure (je sens que beucoup d'autres viendront avec la pratique ...) :

Quelle quantité de chimie préparer pour les 2 bains (Ioduration et Sensibilisation) ?
Je vais procéder par immersion, mes papiers étant cirés au préalable. Il me faut donc suffisament de liquide pour couvrir les feuilles dans mes bacs, OK.
Mais peut-on ré-utiliser ses bains pour iodurer / sensibiliser d'autres feuilles quelques jours, semaines ou mois plus tard ? Combien de feuilles peut-on traiter au total ?
En d'autres termes, comment et combien de temps se conservent ces chimies, en fonction du temps et du nombre de négatifs sensibilisés ?

Même question pour le révélateur: one-shot ? pour x feuilles ? réutilisable x semaines plus tard ?

Alexis.

Lionel

Bonjour Alexis,

Nicolas saura surement en dire plus que moi par son expérience.

Si le bain d'ioduration contient la colle de poisson, je doute que ça se conserve très longtemps...
En revanche pour le bain de sensibilisation acéto-Nitrate, je pense que c'est beaucoup moins fragile. J'en avais préparé un l'été dernier que j'utilise encore.
Mais encore une fois, avec les colles du bain d'ioduration, il faut voir...

Pour le moment je n'utilise qu'un bain d'ioduration sans rien d'autre que de l'iodure dans l'eau, alors la conservation est longue...
A vrai dire, je me rapproche plus du Calotype que du papier ciré sec pour le moment, parce que les formules sont plus simples.

Je procède par flottaison. Mon but est de faire du tirage, alors j'essaye de garder le dos du papier le plus blanc possible.
Pour le nombre de feuilles traitées, là je ne sais pas encore...

Pour le révélateur, je ne l'utilise qu'une seule fois.
Je prends une dose, juste de quoi couvrir le fond de la cuvette et que le négatif reste immergé. En effet, avec l'acéto-Nitrate, le révélateur a tendance à se troubler doucement au cours de la révélation et à faire des dépôts sur les parois et le fond de la cuvette qui peuvent tacher ensuite le négatif.

A 4 grammes d'acide gallique par litre, on a de quoi faire !  :D

Ce ne sont que mes premières observations, Nicolas saura en dire plus que moi (et ça m'aidera aussi)  ;D

Alexis Gaillac

Bonsoir à tous,

Encore merci pour ces infos !

En attendant mes derniers ingrédients (colle de poisson et lactose pour encoller lors de l'ioduration), j'ai fait quelques tests (plus ou moins éloignés du calotype), histoire de me faire la main :

- Papier salé:
Avant de recevoir l'iodure de potassium, j'ai testé les tirages au papier salé avec mon bon vieux sel de cuisine, afin de voir la réaction de quelques papiers. Sans surprise, l'arches platine et la papier canson montval donnent de bons résultats. Les papiers plus fins que j'ai pu tester (papier Kozo japonais, papier népalais, papier à lettre) présentent des zones non ou mal sensibilisées. J'ai l'impression qu'avec ces papiers, les solutions ont du mal à bien rentrer dans le papier en le faisant flotter ...

- Cirage:
Je me suis ensuite entraîné à cirer des feuilles de papier (cire d'abeille blanche en granules). Après quelques essais, le tour de main avec le fer à repasser (en l'occurrence un fer à farter les skis ...) et le sandwich buvard/cire/papier/buvard fonctionne bien ! La densité de mes papiers est en moyenne divisée par 2. De plus, cela augmente la solidité des feuilles, ce qui est bien utile pour les manipuler par la suite.

- Papier salé sur papiers cirés
Avec quelques papiers cirés, j'ai refait des tirages au papier salé, en procédant cette fois par immersion dans les bains. Et, merci les abeilles, tous les tirages sur les papiers fins ne présentent plus de défauts, ils sont tous bien homogènes. La cire a donc également l'avantage de mieux répartir les solutions dans le papier.
Je vais scanner ces tirages comme des négatifs (par transmission), ou faire des tirages contact, pour voir l'influence de la texture de ces différents papiers.

- Négatifs papier ciré:
Je vais bientôt faire mes premiers tests de négatifs papier ciré sec, avec la méthode de Le Gray, ou plutôt la version de Nicolas ... ;)
Selon vous, puis-je utiliser mes résultats de papiers salés pour choisir mes papiers, ou je risque d'avoir des mauvaises surprises (acidité des papiers) en utilisant iodure et bromure au lieu du chlorure ?
Autre détail qui me taraude: Dois-je rincer mes papiers après les avoir sensibilisés (pour éliminer le nitrate d'argent en excès), et avant de les exposer ? Ou cela va au contraire améliorer la formation de l'image dans la chambre et dans l'acide gallique ?

Voilà, je vous tiendrai au courant de les aventures, avec des photos à l'appui la prochaine fois !

Alexis.

Lionel

Pour une utilisation du papier ciré sec, je pense qu'il vaut mieux le rincer après la sensibilisation.

Pour le moment, je n'ai fait que des essais humides et non cirés (je vais recevoir de la cire d'abeille bientôt).
Comme le papier est traité rapidement, je ne le rince pas. Ce qui donne l'avantage de ne pas ajouter d'acéto-Nitrate dans l'acide gallique.

Mais j'ai constaté, si je ne me trompe pas, que l'utilisation du papier humide rincé, ne voit pas de différence avec le non rincé. Bien-sûr, il faudra rajouter de l'acéto-nitrate à l'acide Gallique dans le cas d'un papier rincé pour que l'image monte plus vite.

Nileg

Bonjour à tous,

Je réponds bien tard suite à une période assez chargée.
Tentons d'apporter quelques précisions face aux multiples questionnements.

L'ioduration peut être utilisée jusqu'à épuisement du bain ; ainsi il vaut mieux en préparer un volume suffisant pour le nombre total de négatifs que vous souhaitez réaliser.
Les feuilles (cirées et) iodurées pourront alors se conserver pendant au minimum plusieurs mois ; pas de risque donc d'une quelconque perte de sensibilité ultérieure.
Pour la sensibilisation, je suis plus réservé. Le bain doit être libre de toute impureté, il faut notamment utiliser de l'eau distillée non polluée par des chimies ou particules qui troubleraient le bain, et pourraient laisser des traces de voile sur le négatif. Le Gray purifiait cette solution au "noir animal" (carbone pur issu de la combustion des os) en la chauffant, si le cœur vous en dit...
Quant au bain de développement, comme l'indique Lionel il est pollué pendant la révélation et il ne peut donc être réutilisé. L'ajout des gouttes d'acéto-nitrate d'Ag a notamment tendance à précipiter dans le bain des particules fines. Attention également au sur-développement ; cette étape doit toujours être contrôlée (je vous en parle car je me suis fait avoir, étant parti dîner au resto lors d'un développement...).

Merci Alexis pour vos remarques au sujet de la cire ; le caractère protecteur et homogène qu'elle apporte à la feuille de papier était l'une des raisons pour laquelle Le Gray choisit le cirage préalable du négatif, conscient de ne pouvoir trouver à l'époque aucun papetier produisant un papier satisfaisant entièrement les photographes calotypistes.
D'autre part, si vous trouver un autre papier compatible avec le papier ciré sec, n'hésitez pas à en faire profiter la petite communauté !
Vous pouvez par ailleurs tester vos papiers utilisés pour le tirage désormais pour les négatifs, rien ne vaut l'expérience et de toute façon les modifications apportées à l'ioduration n'influenceront que la densité maximale (Dmax) que vous pourrez obtenir sur le négatif.
Concernant le bain de sensibilisation, oui je vous conseille un rinçage final à l'eau distillée, d'autant plus pour un procédé utilisé à sec quelques heures ou jours après sa réalisation. Dans le cas contraire j'imagine qu'au bout d'un certain temps un voile pourrait monter à la surface du négatif non exposé.

Je vous souhaite beaucoup de joie tant à la prise de vue qu'au développement des négatifs !

Nicolas

Lionel

Bonjour Nicolas,

Merci pour le retour !

De mon coté, j'utilise du simple papier d'imprimante... J'en ai testé plusieurs déjà et si tous me donnent une image après acidification, certains justement supportent plus ou moins bien cette étape acide (piqûres, bulles au coeur des fibres, etc.)

Je reviens justement du supermarché où j'ai trouvé une ramette de feuilles A4 70gr "Eco+"  :D

Je m'empresse de leur faire prendre un petit bain acide, histoire de voir comment ça réagit...

Collet

eh bien, mon cher Lionel,
on attend la suite...
Jacques C

Alexis Gaillac

Bonsoir à tous,

Dimanche maussade, parfait pour relancer les essais de calotypes !
Petit compte rendu ... et premières images !  ;D

Après plusieurs essais de différents papiers (kozo japonais, papier népalais, papier à lettre, papier à imprimante, ...) qui avaient tous un comportement étrange dans l'acide gallique (noircissement très rapide, beaucoup de taches, ...), j'ai arpenté les forums anglophones pour trouver un papier ayant déjà fait ses preuves. J'ai pour l'instant mis de côté le "Atlantis Photosafe" utilisé par Nicolas, trop cher et uniquement dispo en gros rouleau sur leur site internet ...
Sur cette discussion, il est fait mention du "Canson Crob'Art", facile à trouver et pas cher ... je risque pas grand chose.

Protocole suivi (très résumé, je détaillerai plus tard ...): Cirage (papier non acidifié), Ioduration, Sensibilisation au nitrate d'argent, Exposition, Développement.

Les premiers essais ont été faits au banc UV, par contact avec un négatif 4x5 standard. Au développement, l'image apparaît plus vite que ce que je ne pensais: environ 15 minutes. Un voile apparaît pour un développement plus important. Je mets alors cela sur le compte du banc UV, qui, même avec une exposition de quelques secondes, est certainement beaucoup plus puissant qu'une exposition à la chambre ...
6 chassis chargés, je prends la route du col de Tamié pour tenter quelques images sur le terrain. Ne sachant pas à quoi m'attendre comme sensibilité, et le temps étant bien gris, j'expose 4, 8 et 15 minutes à f/5,6. De retour au labo pour le développement, les premières images apparaissent après 10-15 minutes dans l'acide gallique. Pensant augmenter le contraste, je laisse monter jusqu'à 1h. Finalement, un voile monte et tous mes négatifs semblent sur-exposés ...

Scannés comme des négatifs (contraste automatique), voilà ce que cela donne:





Conclusions de ces premières images:
- Le "Canson Crob'Art" semble bien réagir, même sans pré-acidification.
- J'ai sous-estimé la sensibilité, à revoir lors des prochains essais.
- Même si le scan l'accentue certainement, la texture du papier est bien visible par transmission, malgré le cirage. Cela ne me dérange pas vraiment car c'est cet aspect que je recherche dans le calotype.
- Les négatifs sont peu contrastés: écart de densité de 0.4 (entre 1 et 1,4) entre le toit et le mur du chalet de la 2eme photo. Pour l'instant, je mets cela sur le compte de la sur-exposition (et peut être un sur-développement ?) car les bords du négatif sont plus clairs (densité 0.6).

... à suivre  ;)

Alexis.

Lionel

C'est pas mal Alexis.

Pour les papiers qui noircissent et se tachent rapidement dans l'Acide Gallique, c'est dû à l'alcalinité. J'ai longtemps buté là dessus, et je ne voulais pas investir dans des papiers hors de prix...

Comme je le disais plus haut, "tous" les papiers fonctionnent de mon coté après acidification, mais tous ne supportent pas physiquement cette acidification de façon égale.
Le dernier papier "éco+" 70gr au rabais supporte de façon TRES BONNE l'acidification ! De façon bien meilleure qu'un Xerox de haute qualité par exemple !
Mais je ne l'ai pas encore testé en pratique.

Je ne me rends pas bien compte sur tes positifs.
Pourrais-tu poster les négatifs directement ? Avec le dos du papier aussi...  :)

Ton image est très moutonneuse. As-tu ajouté du Bromure dans l'Iodure ?
De même, j'essaye de ne pas dépasser les 30mn de développement. Au delà, le dos se tache et le sur-développement commence à boucher les Hautes lumières dans les fibres.
De même, je ne sensibilise qu'une seule face, c'est meilleur pour moi qui destine le négatif au tirage par transparence.

Alexis Gaillac

Salut,

Pour répondre à ta question, voici les scans par réflexion des négatifs :

Face 1



Dos 1



Face 2



Dos 2



Pour l'ioduration j'ai utilisé une solution de :
- 1l Eau distillée
- 90g Iodure Potassium
- 18g Bromure Potassium
- 40g lactose

J'ai remarqué que la densité des hautes lumières (densité max des négatifs) n'augmentait pas avec des expositions plus longues pour des temps de développement identiques. Elle plafonne à environ 1,5. Par contre, les basses lumières montent clairement et diminuent le contraste du négatif.
On le voit bien sur les scans ci-dessous: 4, 8 et 15 minutes d'exposition à f/5,6.



Mon intuition est que par rapport à ces premiers tests, il me faudrait sous-exposer et sur développer pour obtenir un contraste satisfaisant. Mais je me trompe peut-être ...
Il me semble également que sensibiliser les 2 faces doit permettre d'avoir des densités et un contraste plus important (le papier est sensibilisé dans toute son épaisseur), ce qui est nécessaire pour les tirages type papier salé ... Pourquoi préfères-tu ne sensibiliser qu'une face ?

En ce qui concerne la texture, je pense pouvoir m'améliorer sur le cirage. J'ai en effet remarqué que la cire n'était pas répartie de manière bien homogène dans les fibres, mon maniement du fer à repasser est à revoir ...
J'ai tout de même remarqué par d'autres essais que la texture était encore plus importante sans cirage.

Enfin, je finirai ce post par un clin d'œil avec ma version du "point de vue de la fenêtre du labo", qui cumule toutes les erreurs (mauvais cirage, sur-exposé, sur-développé, ...). A 185 ans près, ça ne vous rappelle rien ?
Ce sera ma photo étalon pour la suite de mes expérimentations !



Alexis.

Lionel

Merci pour les images Alexis.

J'ai abandonné le Bromure dans l'Ioduration.
Mes négatifs sont plus denses dans les hautes lumières... Le Bromure semble engendrer ce voile Orange/marron dans les basses lumières si on prolonge le développement, alors qu'avec l'Iodure seul, on peut obtenir des noirs vraiment très noirs en prolongeant la révélation sans que ça n'affecte les blancs.

Je ne sensibilise qu'une face, j'ai trouvé que l'image finale était plus fine et que finalement, j'obtenais un contraste meilleur, moins de diffusion, moins de moutonnement.

C'est bizarre, mais dans mon cas, plus la formule est simple, plus les résultats s'améliorent  :D

Il faut vraiment trouver le subtil équilibre entre proportion de sels sensibles dans le papier, temps de pose et durée de révélation.

J'obtiens des résultats que je trouve bons lorsque je juge que je sous-éxpose et prolonge un peu le développement. Par réflexion, le négatif semble pourtant baigné dans un voile, qui en fait, disparaît par transmission.

Je tâcherai de poster des images prochainement pour que ce soit plus concret...  :)

Alexis Gaillac

Merci Lionel, je vais suivre la piste du bromure dans mes prochains essais.

Concernant le temps d'exposition de tes négatifs, autour de quelle valeur es-tu avec ta formule sans bromure ?
As-tu essayé de cirer tes papiers au début du procédé ? J'ai l'impression que cela diminue la sensibilité du papier ...

Et à propos de cire, celle que tu as rentré en rayon est-elle blanche ou orangée comme le laisse supposer la photo sur la boutique ?

Alexis.

Lionel

Alexis,

Il faut que précise tout de même que je suis beaucoup plus proche du Calotype que du Papier Ciré sec puisque j'utilise le papier humide et non ciré (je le cire vraiment en toute fin de production de l'image) et que la formule est vraiment plus simple.

Je procède vraiment de la façon la plus élémentaire :
- Acidification du papier (n'importe lequel pourvu qu'il ne face pas de bulles, de piqures, etc.)
- Séchage bien-sûr
- Ioduration simple à 32gr par litre par flottaison pendant 30mn (mais c'est de visu en fonction de la façon dont est imbibé du dos du papier)
- Séchage
- Sensibilisation à l'acéto-Nitrate pendant 10mn
- Exposition humide et sans rinçage ! Par temps gris en Février, je devais poser 30s à F5,6 environ...
- Révélation dans l'acide Gallique à 4gr/litre, mais juste de quoi immerger le papier. 30mn est suffisant, mais une heure fait monter le contraste sans provoquer de voile.
- Rinçage évidement
- Fixage dans une solution d'hypo à 200gr par litre il me semble pendant 15mn... Il faut vraiment que la coloration jaune de l'iodure d'argent disparaisse des fibres du papier.

Après ça, je sèche et je cire...

Les noirs sont noirs et les blancs sont blancs et non marrons comme avec le Bromure.

Pour répondre à ta question concernant la cire de la boutique, elle est brute donc jaune/orangée. J'ai ciré avec ça et je ne vois pas de coloration du papier au final...
Mais j'ajouterai la cire blanche plus tard.

La cire est en perle, alors je la fond dans un récipient. Lorsqu'elle est fondue, je chauffe mon négatif au fer, je prélève de la cire chaude avec un gros tampon de coton que j'étale sur le papier le mieux possible (il faut aller vite et faire attention, c'est brûlant). Puis entre deux couches de buvard, je termine le travail au fer.

J'avoue que le Papier ciré sec de Le gray tel que le pratique Nicolas est encore trop subtil pour moi.
Je n'ai pas encore poussé l'étude assez loin pour obtenir des résultats satisfaisants...

De même, je pense qu'il doit être possible d'utiliser le papier "Calotype" sec, mais les temps de pose doivent être plus long puisque le rinçage du Nitrate d'Argent en excès est obligatoire... Pas encore d'essais effectués de ce coté là non plus...

Alexis Gaillac

Salut,

Me revoilà pour faire un petit point sur mes essais de négatifs papiers cirés  ;D
La grosse différence par rapport à mes derniers essais est que j'ai supprimé le bromure de potassium dans ma solution de sels, pour ne garder que l'iodure. Cela a eu pour effet de supprimer le voile que j'avais lors de mes précédentes tentatives, merci Lionel !
J'ai également testé plusieurs temps d'expo, temps de développement et nombre de gouttes de potion magique dans le révélateur pour en arriver à:
- expo 1 minute à f/8 en plein soleil
- développement 4h dans 200ml d'acide gallique (à 4g/l) et 4 gouttes de AgNO3.

Cela me donne des négatifs propres et bien contrastés (densité entre 0,5 et 2). Ce contraste doit même être limite pour un tirage sur papier grade0 ... à vérifier. En poussant encore le développement, des tirages sur papier salé me semblent donc envisageables !
Petite image pour illustrer le résultat en 4x5:



Dans ce cas, on ne voit quasiment pas la texture du papier (Canson Crob'Art) car la scène est bien détaillée. La texture apparaît surtout dans les zones de luminosité homogène.
Du coup, satisfait du résultat, je suis passé au 8x10 !









Cela nécessite un peu plus d'organisation qu'en 4x5 (cirage, sensibilisation, ...) mais les conclusions sont les mêmes en 8x10: bon contraste des négatifs, et texture visible dans les zones homogènes (ciel, eau, paysage lointain, ...). Cela tombe bien, c'est cet effet de texture que je recherche, je ne vais donc pas chercher de papier plus lisse pour l'instant.
Les quelques tâches disgracieuses devraient disparaître avec le coup de main qui vient petit à petit ...

Voilà, il ne reste plus qu'à passer aux tirages et à préciser le sujet de ma prochaine série de prise de vues en calotypes !

Alexis.

Lionel

Superbe !

La deuxième est surprenante !
4h de developpement, en effet avec le bromure, ça aurait été impossible de pousser autant.

Tu as fais une capture des négatifs par réflexion ou transmission ?

Moi je songe à passer tout de même à un papier sérieux... Les miens grainent trop, c'est insupportable... Plus je prolonge le développement, plus ça graine.
Le Crob'Art semble au top !

Tu l'acidifies ou pas ?

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