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Insoleuse

Démarré par Gwinru75, 26 Mai 2024 à 21:22:33

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Gwinru75

Bonsoir,
Je souhaite me fabriquer une insoleuse pour cyanotype et Van Dycke. Les indications sur ce forum sont très utiles.

J'ai 2 questions :

  - Est il vraiment indispensable d'intégrer un chassis-presse ou un couvercle ? J'envisageais de simplement coller des leds UV au fond d'une caisse, et de la renverser sur mon papier et négatif placés sur une table sous une vitre bien lourde. Quel est le risque de fonctionner comme ça ? Est-ce qu'en plaçant en dessous un tapis mousse est conseillé ?

  - Je vois également que tous découpent des morceaux de ruban leds montés en parallèle. Quel est le risque de monter tout le ruban en série et de faire des virages relevés à chaque passe (un peu écartés) ? Mis à part qu'une led hs entrainera toutes les suivantes. Vais risquer un éclairage non uniforme avec une baisse de tension en fin de ruban ?

merci !

Armand

Hello,

Concernant le ruban led, il me semble que ces dernières sont alimentées en parallèle si bien qu'en cas de défaillance d'une d'entre elles, les autres continuent d'illuminer. Si il y a deux conducteurs de part et d'autre du ruban, c'est en parallèle.

En revanche, forcer le ruban avec des virages à faible rayon doit avoir des limites physiques à ne pas franchir. Ce doit être la raison pour laquelle nombre de montages sont réalisés en coupant le ruban.

Pour le positionnement tel que vous le décrivez, pas de soucis. C'est ce que je pratique avec des tubes. L'avantage du châssis presse c'est de pouvoir faire une inspection par le dos en cours d'insolation. Ce n'est pas indispensable avec une insoleuse avec laquelle on obtient des expositions reproductibles.

Une plaque de mousse n'est pas indispensable pour peu que le support sur lequel sont posés les papiers de tirage et négatifs soit bien plan. Pour des formats jusqu'au A3, du multiplis fait l'affaire. Au delà, la mousse peut être à envisager ou bien partir sur une plaque de Corian, plus cher et nettement plus lourd.

Armand

Tom.C

Bonjour,

Il y a un peu plus d'un an, j'ai fabriqué une insoleuse avec des rubans LED...
Et maintenant, j'envisage de la refaire, cette fois avec des tubes néon.
Voici ce que j'ai appris au fil du temps :

Il y a environ 10 ans, j'ai construit ma première insoleuse à LED sans prendre en compte plusieurs facteurs importants : la densité des LED, leur espacement, et surtout la distance entre le châssis et la source lumineuse.

Pour ma version 2, bien plus grande (70 x 100 cm, avec une zone utile de 60 x 90 cm), j'ai augmenté la densité de LED et réduit la distance entre le châssis et la source de lumière.
J'ai utilisé 20 mètres de ruban LED, coupés en bandes d'environ 1 mètre, connectés en série, avec deux alimentations (une pour chaque tranche de 10 mètres).
Ma plaque de verre est positionnée à environ 5 cm au-dessus des LED, et une grosse plaque de MDF sert à presser le négatif et le papier couché.

Dès le premier tirage, un problème majeur est apparu : la résistance.

Invisible à l'œil nu (croyez-moi, 20 mètres de LED UV dans la figure, ça éclaire !), mais en cyanotype, on observe une nette perte d'intensité lumineuse après 3 ou 4 mètres, et en bout de bande, c'était catastrophique.
J'ai dû faire quelques ponts pour mieux répartir le courant.

Autre souci : la longueur d'onde utilisée n'était certainement pas la bonne, ce qui a eu un impact énorme sur le temps d'exposition et le contraste des tirages.

Je prépare bientôt une version 3.
L'option LED reste intéressante, notamment pour la facilité d'alimentation, le contrôle via microcontrôleur, et le refroidissement.
Mais le prix des vraies LED UV à 365 nm reste bien trop élevé.
Je vais donc probablement passer aux tubes néon actiniques, avec un système de ventilation pour gérer la chaleur.

Pour info : mon temps d'exposition avec la V2 est d'environ 40 minutes.



Armand

Hello,

Je n'ai fait que des insoleuses avec tubes fluos. Effectivement, respecter la longueur d'onde est impératif pour avoir un temps d'exposition correct.

J'avais fait deux insoleuses pour des amies en me trompant sur les tubes. Résultat, des temps avoisinnant les 40 minutes pour des VanDyke et autres Cyanos. Le fait de remplacer les tubes leur a permis de revenir à des temps aux alentours de 6/7 minutes.

Pour ma part, celle dont je me sers demande aux environs des deux minutes pour les procédés utilisant le citrate de fer ammoniacal vert et en oléotypie. Le seul élément que j'ai modifié sur l'insoleuse actuelle, c'est d'éloigner la source lumineuse du sandwich à insoler car j'avais des zones en bandes parallèles.

Il faudrait que j'en refasse une autre, plus grande. J'ai le meuble aménagé avec glissières. Il faut juste que je l'équipe électriquement. Je procrastine bien trop, deux ans et demi déjà 🥳

Armand

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