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Couloir pré-collodion...

Démarré par J.felix, 26 Juin 2012 à 23:20:55

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J.felix

1847 si je ne me trompe pas...je ne pouvais vraiment pas faire autre chose en habitant un immeuble pareil   ;D


porte_web par julien_felix, sur Flickr

Ambrotype 20x20cm

Lionel

C'est bon ça Julien !

Pour une fois, tu n'as pas été obligé de passer par la case chargement déchargement de tout le matériel dans la voiture avec la joyeuseté de l'oubli éventuel.  ;)

jf Cholley


troisieme type

Comme dit ailleurs, c'est vraiment une belle image!

guillaume31

Que c'est beau ! quelle ambiance...

MISONNE

Felix
C'est vous que vous avez fait cela !!!
Eh ben c'est pas mal  ,il y a une belle lumiere ... mais je pense il manque une petite sourie en bas et au millieu (rire )
Bravo ,et  je vais etre jaloux ...
Continu votre travail ... vous aurez une bonne note !!!
Misonne ...

J.felix

Citation de: MISONNE le 21 Septembre 2012 à 13:02:34Continu votre travail ... vous aurez une bonne note !!!
Misonne ...

J'y travail beaucoup. Merci pour ces encouragements.

Lionel

Hey Julien !

Pas mal la dernière !

Je me suis permis de la copier sur le Forum :

"Ophélie"


J.felix

Les deux images font partie de la même série, cela fait partie de l'expo que je prépare depuis presque 1 an. Ce sera à Nancy au mois de novembre, mais je donnerai toutes les infos nécessaires le temps venu.
Quand à cette image elle peut être accompagnée de ceci :

I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or

II

O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Arthur Rimbaud

patrice dhumes

c'est superbe, le WE commence bien avec ce texte et cette image


Patrice

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