Bonjour
Je me permets de poser une question....
Qui ou d'où vient les procédés "négatifs" au rendu positifs lorsque celui-ci est déposé sur fond noir? L'ambrotype est un procédé breveté en 1854 pour une raison de vernis mais a quel moment de l'histoire les photographies sur fond noir sont apparues ? Surement que c'est lié à la découverte des révélateurs ferriques?? offrant un négatif relativement clair... Si qq'un a des réponses... ou des pistes...
Bien amicalement,
Vincent
Oui il faut laisser tomber cette histoire d'ambrotype ça n'a rien à voir, c'est un simple procédé de montage des "positifs" sur verre. De mon point de vue ce phénomène a été observé dès le début de la photographie (donc pas de lien avec le révélateur... mais il peut faciliter plus ou moins l'observation). Un physautotype sur verre (parce qu'on peut en réaliser sur verre, que Nicéphore en a réalisé semble t'il sur ce support, donc aussi des négatifs.... putain c'est pas Talbot !?...) doit-être observable de cette manière. Tu dois pouvoir trouver des choses en axant plutôt les recherches sur les amphitypes, je le REDIS :D avec le mot ambrotype tu es dans un cul de sac, il n'y a quasi rien pour ne pas dire rien dans la littérature française du XIX ème siècle, c'est un simple brevet commercial d'un américain qui arrive avec la bagarre.
Pour l'Ambrotype, ou négatif placé sur fond noir et lu comme un positif, ce n'est pas la densité qui favorise ce phénomène, mais l'opalescence, typique du Collodion.
Il existe d'autres émulsions photosensibles qui sont sujettes au même phénomène,
Kodak avait développé un support sensible qui développait à l'air chaud un réseau de bulles d'azote qui créaient cette opalescence permettant de voir l'image, tant en négatif qu'en positif.
Il y a aussi ça avec l'albumine, un exemple là (mais le texte est truffé d'erreurs...) :
http://books.google.fr/books?id=ZJyJ8TdOfLYC&pg=PA226&lpg=PA226&dq=amphitype&source=bl&ots=CsQyWm7a2Y&sig=UKY9MK3B1ZunYvEEagx3ojU_1Fo&hl=fr&sa=X&ei=QyC4UeSxOMWW0AXfhYCADQ&ved=0CDUQ6AEwATgK#v=onepage&q=amphitype&f=false
Amphitype / Herschel - 1844
http://books.google.fr/books?id=cHACAAAAYAAJ&pg=PA116&dq=amphitype+Herschel&hl=fr&sa=X&ei=8yG4UdHhLObE0QXt7ICgCQ&ved=0CHUQ6AEwCA#v=onepage&q=amphitype%20Herschel&f=false
Ce phénomène de réflexion positive sur un négatif par transparence s'observe en fait sur tous les supports (ou presque?) à plus ou moins forte dose. En regardant le coté émulsion d'un film industriel noir et blanc, on arrive facilement à voir l'image positive. C'est léger, il est difficile de percevoir les nuances (la taille d'un négatif 135 ne doit pas aider!) mais ça marche.
Dans le cas de l'ambrotype, c'est la précipitation des halogénures en argent métal qui permet suffisamment de brillance pour avoir une belle image lumineuse, non?
Citation de: troisieme type le 12 Juin 2013 à 11:10:59
Dans le cas de l'ambrotype, c'est la précipitation des halogénures en argent métal qui permet suffisamment de brillance pour avoir une belle image lumineuse, non?
Pas vraiment, c'est juste un phénomène optique, c'est l'opalescence qui fait le boulot,
Pour la brillance, c'est le contraste qui fait tout, il faut régler sa pose pour avoir des ombres profondes, vides et sans détails pour bien profiter du verre et du noir d'arrière plan.
Yes Henri d'où la nécessité de bien ajuster la pose, d'utiliser un révélateur adapté pour développer juste ce qu'il faut pour avoir le bon contraste, et c'est vrai que le sulfate de fer facilite les chose en ce qui concerne le collodion.