Il y'a de ça plusieurs mois, quelqu'un (Pierre-Loup ?) avait donné l'adresse d'un site d'un Photographe qui travaille au Cyano viré.
Un Russe il me semble, sans en être vraiment certain...
Je ne me souviens plus si c'est ici que le lien avait circulé, ou ailleurs...
Quelqu'un saurait-il ?
Oui!
Je ne sais plus comment j'étais tombé sur ce photographe, dont le travail m'avait impressioné. D'autant que lui, par je ne sais quelle recette miracle, arrive à de vrais noirs avec ces cyanos.
Par chance, si je ne suis pas quelqu'un de très organisé, au moins mes liens Internet le sont à peu près... Dmitry Kuklin (http://dkuklin.ru/).
Aurélia a été plus rapide que moi... ::)
Il est fort ce Kuklin....
je viens de voir ça,aussi http://www.lesphotographes.com/2012/07/10/the-alternative-photography-of-michael-mccarthy/
ouais j'aimerais connaitre sa recette pour obtenir une telle qualité
Merci pour le lien Pierre-Loup et Aurelia (Championne de la recherche instantanée tout terrain va...) ;) !
Les images sont en effet bien maniées, ça m'avait assez séduit et j'y pensais de temps en temps sans prendre le temps de faire des recherches.
Sont elles bien toutes de vrais cyanotypes ...
Oui Alex.
Je pense d'ailleurs qu'il doit utiliser diverses techniques de virage car on retrouve, par le Tanin seul, par un blanchiment préalable, etc., des teintes et des blancs que l'on connait.
Tout l'art réside à mon avis dans la maîtrise. Comme toujours... ;)
Et cette maîtrise n'est pas chose aisée. D'ailleurs ces séries manquent de cohérence quant au rendu des images. Les nuances sont différentes d'une image l'autre. Ce qui me laisse supposer que lui-même laisse une part de hasard. Que ce soit par choix ou par contrainte.
ok ok ... i'm convinced ;)
Faire uns série homogène autrement qu'avec de l'impression numérique est un exercice des plus difficiles. En argentique, à l'agrandisseur, c'est déjà un tour de force, mais avec les procédés artisanaux, c'est quasiment impossible, sinon tout faire le même jour, et encore. Tellement de facteurs influent sur le résultat final : qualité de l'eau, hygrométrie du labo, température ambiante sans compter l'humeur du photographe..... !!!
Citation de: Ch Rouseaud le 10 Juillet 2012 à 18:28:05
Faire uns série homogène autrement qu'avec de l'impression numérique est un exercice des plus difficiles. En argentique, à l'agrandisseur, c'est déjà un tour de force, mais avec les procédés artisanaux, c'est quasiment impossible, sinon tout faire le même jour, et encore. Tellement de facteurs influent sur le résultat final : qualité de l'eau, hygrométrie du labo, température ambiante sans compter l'humeur du photographe..... !!!
Eh bien ça me rassure alors car je crois parfois avoir trouvé ma teinte idéale, je note tout ( pas toujours) et quand je veux la répéter,j'obtiens autre chose. J'avais justement envie de demander au bout de combien de mois,d'années on peut maîtriser la cyanotypie. Enfin je suis pas pressée,c'est juste pour avoir une idée.
A part ça, pourquoi une série de cyanos devrait être toute de nuances identiques ?
Personnellement, je travaille sur des séries dans différents procédés (argyrotype, ziatipe, satista, gomme, gomme tri/quadrichrome....). Chaque série prend souvent plusieurs mois pour effectuer les tirages. Quand à la fin, je mets toute la série côte à côte, je vois de grosses différences dans les tonalités et il m'arrive même de recommencer un tirage dont pourtant j'étais content lorsque je l'avais examiné "à chaud".
Je ne sais que rarement la ou les raisons de ces différences. Bien sûr, c'est beaucoup dû à ce côté aléatoire de nos techniques et je l'accepte ainsi, mais parfois, c'est quand même agaçant.
Cet AM, j'ai "essuyé un pinceau" avec un fond de coupelle de ziatype sur un papier que je n'avais pas testé (britanica), histoire de faire un essai pour voir. J'ai conduit le procédé de séchage et de réhumidification comme d'habitude et j'ai exposé le dernier négatif que j'avais tiré en mettant le même temps que précédament. Au final : rien, image très pâle, uniquement marquée sur les hautes lumières.
J'ai pensé qu'il fallait acidifier le papier, ce que j'ai fait sur la moitié d'une feuille, l'autre moitié restant tel quel. Je recommence l'essai ce soir en prolongeant un peu l'exposition, et surprise.... parfait, je ne vois même pas la différence entre la partie acidifiée et l'autre. JE N'Y COMPRENDS RIEN !!!!
Pas facile la vie de photographe passéiste! (ou gardien, plutôt)
Pour la question des nuances, Linus, c'est un sentiment que j'ai, que les séries se doivent de respecter une certaine cohérence des sujets, des ambiances, des nuances. Mais dans le cas de Dmitry, en fait c'est moi qui ai parlé de série, mais lui ne les présente que comme des sujets différents, donc effectivement peut-être que j'extrapole un peu trop! ;)
C'est vrai que c'est rageant de ne pas retomber pile-poil sur ce que l'on avait fait à la séance précédente. Et le cyanotype est un procédé simple, comparé à d'autres (je pense au collodion, qui m'a demandé pas mal de temps, et à la gomme avec laquelle je n'ai pas réussi à avoir quoi que ce soit)! Patience et longueur de temps...
Mon cher Chris,
L'ensemble des procédés employés par la bande des "touche à tout" que nous sommes est sujet à caution. Un coup , ça marche et une heure après , ça ne marche plus .....
L'avantage est que nous ne nous répétons pas, d'où la diversité des images.
Nous sommes encore "jeunes" et avons enfin le temps de nous "amuser"!