Je me remet au Van Dyke B faute d'oxalate pour la kallitype. Je recherche des bruns profonds tirant sur le noir
J'ai relu avidement toute la littérature que j'ai sur le sujet ainsi que de nombreux posts sur le forum.
Il semblerait qu'on puisse réhumidifier avec de la vapeur le papier enduit mais non exposé, quelqu'un a-t-il essayé?
Je lis sur un post de Lionel "...Vous pouvez même obtenir du noir/violet avec un séchage très violent sous un fer à repasser.", s'agit-il du séchage final ou d'une étape supplémentaire avant l'exposition?
je remercie par avance ceux et celles qui pourront sur le sujet
Bonjour,
Le passage au fer après le traitement, rinçage et séchage final peut en effet densifier et refroidir les noirs sur certains papiers.
Je crois que les papiers fins style Canson Crob-Art répondaient bien. Peut-être certains bristols aussi ? Je ne sais plus.
J'ai remarqué que tous ne répondent pas de la même façon. Ce n'est finalement pas une surprise, le Van Dyke est capable de donner des teintes très variables en temps normal sur des papiers différents. :)
Merci de votre répoonse, je n'utilise que du Arches Platine, non par snobisme mais pour éviter les échecs qui sont plutôt fréquents dans les procédés "historiques". Je vais essayer avec.
Bonjour Kalliman ,
J'ai constaté que depuis que je les sèche sur mes radiateurs à eau chaude ( environ 45°) mes VD étaient sans doute plus foncés .
Ce n'est peut être qu'une impression .Le papier est du COT 320.
Bonne journée .
Bonsoir Talma,
j'ai plutôt des problèmes d'insolation avec mes Van Dyke ce temps ci, je veux dire avec la pluie et l'humidité ambiante, j'ai l'impression que mes VDB ont du mal à sécher et ne produisent pas des tons assez foncés à mon goût. j'ai pourtant lu aussi quelque part qu'un papier humidifié produisait de bons résultats mais je n'en sais pas plus...
Mon labo alternatif est chauffé à 20 °C et dispose d'un déhumidificateur pour caler l'hygrométrie entre 45 et 55 % ce qui permet aux papiers sensibilisés de sécher rapidement sans être trop secs ...
Bonjour Nestor,
l'humidité (je ne parle pas d'un papier mal séché) produit-elle une différence notable dans la profondeur finale des tons sombres, selon vous?
Bonjour,
C'est sans doute prétentieux de ma part , mais mes VD me plaisent , j'ai des blancs ,des noirs et des tons intermédiaires et je me fixe sur les techniques de virages car je "m'ennuie" maintenant en me limitant au tirage standard .
Essayez peut être dans un premier temps le COT 320 (bergger) sans rien modifier à vos habitudes .
Bonne journée .
Citation de: kalliman le 11 Janvier 2022 à 09:40:02
Bonjour Nestor,
l'humidité (je ne parle pas d'un papier mal séché) produit-elle une différence notable dans la profondeur finale des tons sombres, selon vous?
Les procédés alternatif sont tous plus ou moins sensibles à l'hygrométrie ...
Mais de mon point de vue, si votre sujet ce sont des ombres puissantes en gardant du contraste de détail, d'autres procédés seront plus adaptés, Palladium, mieux encore, Charbon, ou Kallitypie, le Palladium du pauvre, et même papier salé, avec un peu d'astuce ...
Je recherche surtout la gamme tonale la plus complète que peux m'offrir le VDB,je n'envisage pas le Palladium ni le ziatype avant de maîtriser des procédés moins onéreux. ça me laisse encore quelques années...
Citation de: kalliman le 11 Janvier 2022 à 18:09:25
Je recherche surtout la gamme tonale la plus complète que peux m'offrir le VDB,je n'envisage pas le Palladium ni le ziatype avant de maîtriser des procédés moins onéreux. ça me laisse encore quelques années...
Pas de problème,
Mais Kallitypie et Papier Salé sont des procédé très bon marché, et le charbon plus encore, cela ne coute presque rien, juste du temps ...
Kalliman , je suis exactement dans les mêmes dispositions d'esprit que vous .
J'ai l'impression sans doute à tort d'avoir bien exploré le cyano mais j'y reviendrai .
Je continue avec le VDB ;
Par ailleurs ,j'ai exclu " tous les bichromates " de mes projets , donc je suis comme vous en recherche de toutes les possibilités offertes par le VDB .
Je verrai ensuite pour les autres techniques dont parle Nestorburma .
Tous les procédés fer-argent (van dyke, argyrotype, kallitype) virés Platine ou Palladium --si correctement maitrisés-- donneront des résultats absolument identiques à des tirages Platine/Palladium, pour 10% du prix de ceux-ci. Je défie quiconque de faire la différence entre les deux.
Chimiquement parlant, et donc pour parler de la conservation du tirage, le résultat est identique, puisque le métal Argent est remplacé par le métal noble.
Du coup, si l'on souhaite virer son tirage fer-argent avec un métal noble, autant choisir le procédé le plus simple : le Van Dyke.
Un Van Dyke viré platine est aussi beau qu'un tirage platine.
"Un vandyke viré platine est aussi beau qu'un tirage platine" : c'est peut-^etre vrai, "le résultat est identique" : c'est une légende.
Dans le Glafkidès on trouve une tentative d'explication du virage d'un tirage argentique: les grains d'argent sont remplacés en surface ou enrobés par un métal plus noble.
Au début des années 2000, le Getty Conservation Institute a analysé des tirages alternatifs par X-Ray fluorescence (XFR) et montre qu'une petite partie de l'argent présent est remplacé. (J'ai vu les courbes du kallitype viré au palladium.) Le rapport argent résiduel/palladium dépend des conditions de tirage et de virage, on s'en doute.
https://www.getty.edu/conservation/our_projects/science/photocon/alt_processes.pdf
Virer un vandyke a au moins l'avantage d'améliorer sa conservation, à défaut d'en faire un pur platine.