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couchage analogue à celui d'un transparent...

Démarré par François Besson, 13 Novembre 2011 à 16:18:36

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François Besson

Je rebondis sur une idée de Ron Talis dans un autre fil:

"Couchage d'un papier quelconque avec le couchage du transparent:   Donc une couche de céramique au lieu de gélatine ou d'albumine;   Ceci nécessite une "petite" recherche."

Je rebondis sur cette idée qui m'intéresse grandement; pour un tout autre projet, la courlischromie, j'ai testé durant trois ans toutes sortes de sous-couche pour imprimer sur du verre: tout ce que j'ai essayé et qui s'imprime a le défaut d'être sensible à la chaleur et de fondre lorsque j'applique la gélatine photosensible sur la plaque tramée recouverte d'un vernis (produits inkaid, gélatine rendue imprimable par l'adjonction de divers ingrédients).

C'est dommage car je pense avoir franchi toutes les autres étapes de la procédure...

Si l'un de vous en sait plus sur la nature de ces couchages, je suis vivement intéressé! (la lecture des nombreux brevets à ce sujet est très décourageante...)

François

Ron Talis

C'est quoi la courlischromie?

Tu devrais voir à Oyonnax du coté de ceux qui font du traitement de surface pour le verre.
As tu demandé sur GP au Pr. Bigler expert en optique et en micro méca
qui semble bien connaître les PME du Jura?

François Besson


Sur la courlischromie: http://www.leseditionsducourlisdechaine.com/divers/technique5.htm; il manque sur cette page les derniers développements: j'ai trouvé un fournisseur de gélatine photosensible panchromatique; j'en maîtrise le couchage et le traitement en inversible.

Par contre je bute sur un problème irritant: la sous couche d'impression qui permet d'imprimer sur le verre fond à la chaleur lors du coulage de la gélatine photosensible. C'est pourquoi tout ce qui concerne les sous-couches d'impression m'intéresse vivement.

François

PS: les encres d'imprimantes ont besoin d'un support absorbant pour ne pas faire de pâtés, ce n'est pas à proprement parler un traitement de surface du verre, mais une couche adhérente au verre, poreuse et absorbante.

Ron Talis

Je comprends un peu mieux, bien que pas encore tout. Ce que je ne comprends pas:

- Tu parles de la limitation due à la matrice de Bayer, en fait la première limitation est celle due au système optique humain et le choix du RVB est essentiellement du à cette limitation. Cela m'étonnerait qu'une abeille reconnaisse une fleur sur une photographie de fleur.

- Si tu utilises une imprimante jet d'encre pour tes matrices de couleurs, comment peux tu espérer de meilleures couleurs que celles obtenues avec un tirage jet d'encre?

- Quelques idées en vrac pour faire avancer le schmilblic: est-ce que tu as essayé les plaques holographiques? Elles ont une émulsion très fine et pas de couches anti-halo, cela t'éviterais d'avoir à couler tes plaques et le problème de chaleur. Et si tu imprimais sur la gélatine? Connais tu le procédé Lippmann?

François Besson

- les plaques holographiques ne peuvent être utilisées: car dans la courlischromie, comme dans l'autochrome, la trame colorée doit se trouver entre le verre et la gélatine photosensible
- imprimer sur de la gélatine: c'est ce que je fait (en ajoutant différentes choses à la gélatine pour la rendre poreuse et absorbante) et c'est ce qui pose problème: car elle fond lors du couchage de la gélatine photosensible, brouillant alors la trame (j'ai essayé sans succès toute sorte d'adjuvants pour augmenter son point de gélification - sans succès)
- le procédé Lippmann n'a strictement rien à voir avec ceci; c'est une autre aventure!
- à vrai dire, je ne cherche pas de "meilleures couleurs" que ce qui existe, mais un rendu différent (couleur et grain de l'émulsion)

Il me faudrait un autre liant que la gélatine pour réaliser ma sous-couche d'impression et je suis preneur de toute information en ce domaine.

François

Ron Talis

Lorsque je disais: imprimer sur la gélatine, je pensais: imprimer sur la gélatine photosensible et pas: de l'autre coté.
Bien sur que Lippmann c'est complètement autre chose. J'ai évoqué ca car des techniques utilisées pour faire des Lippmann pourrait s'appliquer ici. Imagine d'utiliser deux plaques, sur l'une tu as ta trame, sur l'autre la surface sensible et tu les positionnes l'une sur l'autre, les deux surfaces étant en contact.

François Besson


- il n'est pas possible d'imprimer la trame sur la gélatine photosensible car elle disparaîtrait lors du traitement chimique de la plaque exposée

- il n'y a pas deux plaques repositionnées mais une seule plaque de verre qui reçoit successivement les couches suivantes:
     - sous-couche d'impression
     - trame imprimée
     - vernis (protégeant la trame lors du traitement chimique)
     - gélatine photosensible

François


Ron Talis

> il n'est pas possible d'imprimer la trame sur la gélatine photosensible car elle disparaîtrait lors du traitement chimique de la plaque exposée
- oui, j'ai bien pensé que c'était une fausse bonne idée
> il n'y a pas deux plaques repositionnées
- Bon, si tout est déjà au point pas la peine que je me secoue les meninges. Si j'arrive à quelque chose pour le couchage (coating) je te tiens au courant.

Lionel

Je m'invite à la conversation sur le Courslichrome dont je suis l'évolution depuis ses débuts.  :)

François, votre trame fond lorsque vous coulez l'émulsion sensible dessus. Mais avec quoi avez-vous préalablement vernis cette trame avant ?

Avez-vous tenté de tanner votre trame au formol ? Normalement avec ça, même à 100°C, ça ne bouge plus.

Après, j'imagine qu'il doit y avoir des incompatibilités quelque part qui viennent rajouter de la difficulté, sinon ce ne serait pas marrant...  :D

François Besson

Lionel:

- la trame est naturellement vernie avant le couchage de l'émulsion photosensible
- j'ai bien sûr fait des essais avec du formol: incorporée à la sous-couche en faible quantité, il n'empêche pas la gélification de la gélatine à la chaleur, en quantité plus importante, il rend l'impression impossible (pour tanner la plaque imprimée, il faudrait un agent tannant qui ne soit pas hydrosoluble: ce que je ne connais pas).

François

Lionel

Vous dites que la plaque est naturellement vernie avant l'impression, mais avec quoi ?

Il faudrait voir ce qu'utilisaient les Lumières pour vernir la trame, mais je pense que vous avez déjà bien fait le tour de la question.  :)
Trouver un verni qui correspondrait de nos jours, doit bien pouvoir se faire.

François Besson


La trame utilisée par les frères lumière était faite de grains de fécule de pomme de terre colorés. Il n'y avait pas de gélatine là dedans et donc pas de problème lors de l'émulsionnage.

La composition du vernis des autochromes est connue, mais là n'est pas la solution de mon problème.

J'ai par ailleurs tenté de contourner le problème en couchant la gélatine photosensible à froid (très diluée et refroidie très lentement en agitant régulièrement); c'est possible, la trame imprimée est préservée, mais la gélatine se rétracte au séchage, faisant apparaître des craquelures de plusieurs millimètres de large!

François


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