Bonjour,
Je viens de faire un bout d'essai de Van Dyke sur du Bristol en 300gr Clairefontaine.
Conclusion : Pas de zones, les noirs semblent assez neutres. Ca à l'air d'être bon pour moi. :)
Avantage, c'est un papier ultra lisse.
De même, la solution Van Dyke s'étend très bien dessus, c'est hyper régulier.
Je posterai une image tantôt.
J'en ai eu qui était excellent pour le palladium
malheureusement une fois le paquet fini je n'ai plus retrouvé le même
il était emballé sous cellophane avec une étiquette avec juste un code barre
le magasin où je l'avais acheté a été incapable de m'en indiquer la provenance.
Depuis le magasin a fermé...
D'où la question: quelle marque et acheté où?
Denis,
Il s'agit simplement de papier Clairefontaine, trouvé sur le Géant :
http://www.geant-beaux-arts.fr/bristol-clairefontaine-bristol.htm
J'en avais pris 10 feuilles en 50x65, ref 13832.
Pour le Van Dyke, ça se tient pas mal du tout. Pour le reste, je ne sais pas.
Je vais faire d'autres essais, mais il ne gondole pas pour le moment, il tient bien à l'eau.
Je cherchais un papier bien lisse pour tirer les Calotypes, peut-être que je viens de le trouver. :)
Le mien est du oxford. J'aime beaucoup comment les cyano réagissent dessus, le problème c'est qu'ils se pique, comme si des poches de vide dans le papier aspirait de l'eau...
Du coup je l'ai laissé de coté.
Pierre-Loup,
Tu utilises de l'eau acide à un moment donné ?
Si oui, ça peut expliquer ces poches. Certains papiers épais et alcalins font ça.
Là, je n'ai rien noté de ce coté sur le Clairefontaine, mais je n'ai pas utilisé d'eau acide.
Je suis en train de tester mes papiers dispo à la maison pour les utilisés pour du Ziatype.
Donc je les laissent dans un bain acide.
Certains papiers font des "poches".
D'autres des milliers de bulles en sortent.
Et les derniers, bé rien (même si ils sont alcalins)
Là il sèchent. Les poches ont disparus.
Le "bristol" est tentant pour certains procédés....
Je n'ai jamais réussi une image correcte sauf à l'employer pour tirer des gravures sur bois.
Encore fallait-il l'assouplir légèrement en atmosphère humide pour qu'il puisse prendre l'encre ; La presse dont j'ai longtemps rêvé est toujours chez le marchand et je travaillais avec un rouleau, à la main.
Par contre, pour de petits cyanos et peu de lavage, on obtient de bonnes images.
La conservation n'est pas assurée, c'est évident.
bonne nuit à tous
Jacques C.
Citation de: Collet le 23 Novembre 2011 à 22:50:09
La conservation n'est pas assurée, c'est évident.
Jacques C.
Que voulez vous dire par là ?
MErci
Citation de: Lionel TURBAN le 23 Novembre 2011 à 16:05:08
Pierre-Loup,
Tu utilises de l'eau acide à un moment donné ?
Si oui, ça peut expliquer ces poches. Certains papiers épais et alcalins font ça.
Là, je n'ai rien noté de ce coté sur le Clairefontaine, mais je n'ai pas utilisé d'eau acide.
J'en utilisais pour le "dépouillement" du cyanotype, mais de mémoire les poches se faisaient dès le premier trempage. (j'ai lu je ne sais plus où que le bristol aime bien le pré-trempage, ce que tend à confirmer Jacques)
Pour nux :
la conservation d'un cyano implique un lavage non pas de plusieurs heures en eau courante mais son passage en eau légèrement acide puis quelques rinçages à l'eau claire. Faute de quoi il est a peu près certain que l'image se dégradera avec le temps, ce qui explique que des tirages de Monsieur LE SECQ aient complètement disparu...
Je me suis mal expliqué, il me semble hier.
Lorsque je désirais imprimer une gravure sur bois et afin que le papier soit plus souple (particulièrement le bristol), je ne le trempais pas mais je le laissais quelques minutes au dessus d'une cuvette d'eau chaude.
Cette technique est employée depuis des siècles par les graveurs en taille-douce et mon ami Pierre Brochet mouillait franchement ses papiers épais la veille d'une journée de tirage et les conservaient dans un poche plastique jusqu'au lendemain.
Jacques C.
Merci Collet pour les explications.
Du coup je me pose une question, vu que mon crayon indicateur de ph est en cours d'acheminement.
On entend partout, passe partout sans acide, poche transparentes sans acides.....
Donc il faut un papier neutre? Pour garantir une conservation parfaite du papier, tirage?
Avez vous un bain de lavage final, ou simplement de l'eau claire, déminéralisée??
Merci
Bonjour,
Un petit retour sur le Bristol Clairefontaine.
Si le 300gr a fonctionné à merveille pour moi, en revanche le 205gr est une catastrophe pour le Papier Salé et le Van Dyke.
Pour le Cyano c'est bon.
Attention au grammage donc.
300gr = OK
205gr = NOP !
Ou alors ils ont changé quelques chose dans la fabrication de leur Bristol en quelques mois... Ce serait dommage.
Puisque nous sommes dans les papiers, je viens de tester du Fabriano Artistico à grain fin pour du ziatype : ne marche pas, sans doute trop basique et je ne vois pas l'utilité de l'acidifier vu que son rendu est quasiment le même que celui de l'Arches platine
Essayé aussi un papier à grain fin de Sennelier que j'avais gélatiné (pour l'argyrotype) : ne marche pas non plus. Dans les 2 cas, il n'y a pas d'image au bout du double du temps d'insolation nécessaire avec un Arches platine
un papier à bannir, le zerkal, pour gravure (comme le bfk rives et tiepolo (fabriano). essayer pour du cyanotype, une vrai éponge. impossible à laver... et une fois dans l'eau il se dédouble (non je n'ai pris qu'une feuille :) )) par contre le tiepolo (de fabriano) est très bien essayé pour un palladium, pas de souci majeur. même texture que le bfk mais en crémeux.
Excuses de ma part, ce n'est pas du Fabriano artistico grain fin que j'ai utilisé, mais grain satiné. Je ne sais pas si ça change quelque chose au résultat
en temps que vieux snock, ces problèmes de papiers ont du déjà remplir une grosse quantité de questions posées sur le forum.
La question se posait déjà du temps de Le Secq, de Marville et de Le Gray.
Les papetiers que j'ai pu interroger sont capables de définir la nature de la cellulose employée mais au stade industriel, on reçoit des réponses évasives.
On ne peut jamais présumer ni du tirage, ni de sa conservation dans le futur. Les normes actuelles imposent aux fabricants de fournir des papiers "free acide", ce qui oblige à mêler des carbonates alcalins et des sels de baryte.
des réactions chimiques se produisent, inévitablement, d'où les millions de bulles ou encore la séparation des couches sans compter des taches plus ou moins prononcées.
Ce chapitre doit inciter les pratiquants à choisir le papier qui, une fois pour toutes, leur convient bien ;à en faire un stock rapidement et à se débrouiller avec.
Réponse nulle, j'en conviens
jacques Collet