Bonjour Alain,
Oui c'est ce que j'utilise.
Cependant il faut noter que le Collodion sec est infiniment plus sensible au décollement que le Collodion humide. La totalité de mes plaques décollent minimum 30% de la surface, maximum 80%.
La couche commence à se soulever au développement (ça fait des plis), le fixage accélère le phénomène inévitablement et le lavage vient terminer le travail.
Si on joue mal du filet d'eau au lavage, la couche image se plie en une fraction de seconde et dégage au fond de l'évier.
Il faut donc être d'une délicatesse absolue lors de toutes les phases de traitement dès l'instant où le révélateur est étendu sur la couche sensible.
Je suis presque obligé de maintenir la fine pellicule de collodion en place sur le verre à chaque fois lors du lavage et de bien la replacer avant le séchage qui vient finalement faire adhérer la couche au verre (heureusement). Si l'on n'a pas des doigts de fée, on déchire l'image...
Le procédé est connu depuis son invention pour son décollement. Aussi, les écrits recommandent plusieurs choses pour améliorer le système :
Augmenter la proportion d'ether. Ca ne résout pas le problème, mais ça l'amoindri...

Apprêter les plaques à l'aide d'un substratum comme de l'albumine, de la gélatine.
Je pense me diriger vers la gélatine lors de mes prochains tests. A mon avis, c'est ce qu'il y'a de plus fiable (l'albumine attire méchamment la poussière), sauf que l'on se rajoute des opérations de préparation...
Certains auteurs recommandent aussi de dépolir les bords de la plaque sur 5mm pour que le Collodion adhère mieux, mais je ne sas pas si c'est réellement efficace.
J'ai cependant pu observer que si le verre est réellement propre et sans défaut, le décollement est vraiment limité (ce n'est pas le cas d'une majorité de mes vieilles plaques).
Pour finir, voici un tirage à l'Argyrotype de la plaque ci-dessus. (J'ouvre un fil spécial à ce sujet pour faire une petite remarque)